Par Connectionivoirienne.net
Conférence de presse conjointe – Hamed Bakayoko catégorique:
«Cette facilité de mouvement à la frontière où certains viennent avec des documents consulaires, avec des pièces d’identité qui ne sont pas sécurisés et qui ne se rapportent pas à une personne véritable, cela a été repéré comme une difficulté, un problème majeur. Donc en Côte d’Ivoire nous allons prendre des mesures dans ce sens et nous avons déjà donné des instructions à nos services au niveau des frontières. Mais ce que je veux dire, comme annonce importante, c’est que nous n’admettrons plus sur notre territoire, des personnes qui n’ont pas une pièce d’identité fiable et sécurisée. »
Ces propos ont été tenus par le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au cours d’une conférence de presse conjointe qu’il a animée ce mardi après-midi, au Plateau avec le procureur de la République, Richard Adou, un peu plus d’une semaine après l’attaque terroriste de Grand Bassam. Les deux personnalités ont, les journalistes aidant, abordé toutes les questions que les Ivoiriens et tous ceux qui suivent ce dossier, se posent. Le ministre de l’Intérieur a reconnu que dans le feu de l’action, des chiffres sur les présumés terroristes abattus ont été donnés et qu’il n’y a pas de honte à les rectifier avec les précisions qui ont été à sa portée par la suite.
Sur l’identité réelle des terroristes abattus, le procureur a laissé entendre qu’en raison de l’importance et de la sensibilité du dossier, il n’est pas encore opportun de publier leurs photos. Cela, de son avis, pourrait être contre-productif pour la suite et la conclusion de l’enquête.
Toutefois, le procureur a fait savoir que 15 personnes sont actuellement sous les verrous depuis le début de l’enquête et que le cerveau de l’attaque est en fuite. Il s’agit de Kounta Dalla dont la photo a été publiée pour que le public apporte son concours à son arrestation.
Le procureur a également déclaré que des prisons sécurisées existent en Côte d’Ivoire pour accueillir tous ceux qui seront arrêtés au cours de cette enquête.
Confirmation a été aussi faite de ce que des agents du FBI américain sont présents en Côte d’Ivoire pour épauler les services ivoiriens dans les investigations et constituer une base de données, car c’est la première fois que la Côte d’Ivoire subit une telle attaque.
Une fois encore, le ministre de l’Intérieur s’est dit fier de la promptitude de la réaction des forces ivoiriennes qui n’ont pas eu besoin du concours des soldats français ou américains pour faire face à cette attaque.
SD à Abidjan
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