Côte-d’Ivoire: les terroristes sont des « narcotrafiquants » qui veulent détruire « notre diversité » (ministre)

hambak

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a qualifié dimanche de « narcotrafiquants » les auteurs de l’attaque de Grand-Bassam (43 Km à l’Est d’Abidjan), ayant fait 19 morts, estimant que leur but est de « semer la peur », lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes, devant plus de 3.000 personnes au stade de cette cité balnéaire.

Derrière tous ces actes, « ce sont des vulgaires trafiquants et des narcotrafiquants, c’est notre joie de vivre ensemble qu’ils ont voulu détruire, c’est notre diversité qu’ils ont voulu compromettre, c’est l’âme de notre pays qu’ils ont voulu corrompre, mais nous restons debout, car nous n’avons pas peur », a dit M. Bakayoko.

Selon le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, ce sont des « terroristes et des criminels qui sont mus par le trafic des armes, de drogues et de tout trafic en tout genre ».

« Ici, en Côte d’Ivoire, ils sont tombés sur des gens qui ont un moral fort, parce que l’Ivoirien ne Yoyi pas (n’a pas peur, en langue locale) des terroristes. La Cote d’Ivoire restera toujours forte et solidaire« , a-t-il lancé.

Le souhait de ces « terroristes, c’est semer la peur, inspirer la peur, la suspicion, la haine, entre les religions, les communautés, semer le désordre et le chao, c’est pourquoi notre première réponse, doit être de monter que la Nation est unie à jamais », a estimé Hamed Bakayoko.

Les auteurs de cet attentat veulent « voler » au pays son mode de vie et « pratiquer l’exclusionisme religieux », car ceux-ci « veulent nous sanctionner en nous tuant », a poursuivi M. Bakayoko, s’interrogeant « de quel islam se prévalent-ils, eux qui ont tué des musulmans, car parmi les victimes, il y avait de nombreux musulmans ».

La ville de Grand-Bassam, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, a été la cible de tueries revendiquées par Al-Qaida au Maghreb Arabe, branche Mokhtar Belmokhtar. L’attentat perpétré avec des armes « de guerre » avait fait 19 morts officiellement, dont trois militaires des forces spéciales.

Cette cérémonie d’hommage, qui intervient une semaine après la fusillade, s’est déroulée en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, des chefs coutumiers, des diplomates, des responsables politiques dont Affi N’Guessan, chef du parti de Laurent Gbagbo.

PAL
Alerte info/Connectionivoirienne.net

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