Côte d’Ivoire – Des femmes appellent à une «franche collaboration» pour la sécurisation du pays

maman
Cette dame a perdu son enfant dans l’attaque

Condamnations tous azimuts après les attaques terroristes

En Côte d’Ivoire, l’heure est à l’indignation, à la condamnation et au recueillement après les frappes terroristes qui ont visé la ville balnéaire de Grand Bassam dimanche. Les partis politiques, les confessions religieuses, y compris les organisations musulmanes, bref la société civile dans ses différentes composantes, s’associent à l’élan de solidarité nationale. En attendant des actions concrètes, elles ont décidé de donner de la voix pour dénoncer ces actes barbares qui ont pour seul but de susciter la psychose chez les populations ivoiriennes.

Dans ses locaux de Cocody, Cité des Arts, la Coordination des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofemci-Repc) que dirige Dr Marie Paule Kodjo, est ainsi montée au créneau pour adresser sa compassion aux familles affligées. Cette organisation féminine dit soutenir sans réserve le gouvernement dans toutes les mesures qu’il viendrait à prendre pour la sécurité des Ivoiriens. Mieux, elle appelle les organisations de la société civile de Côte d’Ivoire à une franche collaboration avec toutes les structures habilitées de l’Etat afin d’apporter des soutiens utiles dans le cadre de la sécurisation du territoire national. La déclaration de la Cofemci-Repc a été lue par sa secrétaire générale Kamagaté Fatou ce lundi 14 mars 2016.

DSCF5605

Ce même jour les évêques par la voix de Mgr Touably ont également condamné l’acte et recommandé la solidarité aux Ivoiriens. Idem pour le Cosim, le Conseil supérieur des imams qui était également devant la presse.

En milieu d’après-midi, c’est Affi N’guessan qui a demandé à être reçu par le chef de l’Etat à qui il a pu exprimer la solidarité du Fpi face au drame national. Il s’est auparavant rendu à Grand Bassam.

SD

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.