Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui a revendiqué l’attaque sur une plage à Grand-Bassam (40 km au Sud d’Abidjan), affirme avoir agi en « représailles à l’extradition de prisonniers » djihadistes de la Côte d’Ivoire vers le Mali, après avoir révélé mardi les noms des auteurs de cet assaut.
AQMI a attaqué la cité balnéaire de Grand-Bassam « en représailles à la France qui a récemment tué des moudjahidines et l’extradition par la Côte d’Ivoire, un centre d’espionnage, de prisonniers, vers le Mali », selon un communiqué d’Aqmi, relayé par le site mauritanien ALAKHBAR.
Le groupe djihadiste a également agi « en réaction à des crimes commis par vos armées et gouvernements sur notre nation en Palestine, Afghanistan, Irak, Cham (Syrie), au Yémen, Mali, en Somalie, Libye et Centrafrique », indique la note.
Dimanche, des inconnus armés ont attaqué trois hôtels dans la ville touristique de Grand-Bassam, tuant 21 personnes.
Selon Aqmi, les auteurs de cette attaque sont « Hamza El-Foulani, Abderrahmane El-Foulani et Abderrahmane El-Ansari ».
Aqmi a par ailleurs menacé de « poursuivre les attaques dans les lieux de rassemblement de touristes », mettant « en garde la Côte d’Ivoire et les autres pays alliés de la France ».
Lundi, le gouvernement ivoirien a décidé de renforcer la sécurité, des écoles, ambassades, sièges des organisations internationales, les résidences de chefs de mission diplomatique », des sites publics et frontières, à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire.
EFI
Par Edwige FIENDE
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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