Michel Scott, chef du service étranger de TF1 rappelle que la Côte-d’Ivoire était jusque-là hors du champ de tirs des jihadistes du Sahel.
« Désormais les grands centres urbains d’Afrique de l’ouest peuvent tous être visés. Dont Dakar. On pensait qu’Abidjan allait être hors du champ d’action. L’attentat de Ouagadougou le 15 janvier était déjà le signe d’une poussée des jihadistes du sahel vers le sud. Même si on se disait que la terreur n’allait pas atteindre le front de mer jusqu’au Golf de Guinée. Ces dernières semaines une certaine fébrilité sécuritaire régnait dans le pays car la capitale ivoirienne est redevenue la vitrine de la présence occidentale en Afrique. Les conséquences de cette attaque risquent d’être désastreuses pour l’économie du pays, mais aussi pour la sous-région. Peu importe celui qui a revendiqué, le plus important c’est le résultat sur la santé économique de tous ces pays. »
Propos rapporés par Connectionivoirienne.net
Photos AFP/Issouf Sanogo
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