Par Connectionivoirienne.net
L’attaque de ce dimanche en Côte-d’Ivoire a été revendiquée par Al-Mourabitoune, Al-Qaïda du jihad en Afrique de l’Ouest, un groupe armé salafiste sahélien né en août 2013 de la fusion du MUJAO et des Signataires par le sang. L’émir Mokhtar Belmokhtar s’était rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 4 décembre 2015. L’attaque a fait officiellement 22 morts [14 civils, six terroristes et deux membres des forces de sécurité] selon un dernier bilan fourni par les autorités. Ce site a annoncé au moins une trentaine de tués. Deux présumés terroristes seraient toujours dans la nature. Une prise d’otage serait toujours en cours.
Six terroristes tués elon le ministre de l’Intérieur
Il a fallu attendre des heures pour que le gouvernement ivoirien communique officiellement sur l’attaque de Grand Bassam (30 mn d’Abidjan). Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a fait une brève déclaration sur les antennes de la Rti, non pas pour dresser le bilan mais pour informer officiellement l’opinion de ce qu’il y a eu attaque ce jour. « Trois hôtels situés à Grand Bassam non loin d’Abidjan ont été attaqués en début d’après-midi ce dimanche 13 mars 2016, par des hommes armés. Les forces de défense et de sécurité ivoiriennes sont intervenues immédiatement et ont pu neutraliser six terroristes. Les ratissages sont en cours. Un bilan détaillé vous sera communiqué dans les prochaines heures. Nous invitons les populations à garder leur calme. Un numéro vert est disponible : 22 48 97 60 », a déclaré Hamed Bakayoko avant que le message ne passe en bande déroulante sur Rti 1, la chaîne d’information publique. Laquelle avait fait pratiquement un black-out sur le malheureux événement avant qu’elle ne montre les premières images sous la pression des internautes.
Dans sa communication, le ministre ne lève pas encore les doutes quand il utilise concomitamment les termes « hommes armés » et « terroristes ». Qui a réellement attaqué les hôtels et la plage ? Il faut encore attendre les prochaines heures pour en savoir davantage.
Toutefois, des indices se dégagent à partir des premiers témoignages qui ont pu être recueillis çà et là. Il ressort desdits témoignages que parmi les assaillants, certains étaient de noir vêtu, de la tête aux pieds quand les autres étaient en tenue civile avec des ceintures de balles, kalash à la main. Ceux qui les ont vus de plus près affirment qu’ils ont obligé des personnes à dire « Allah akbar » (Dieu soit loué, en arabe). Dans leur fuite, ils ont abandonné des grenades.
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