Côte d’Ivoire: Les ministres Donwahi et Adjoumani frôlent la mort

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Les ministres Alain Richard Donwahi (délégué auprès du président de la République chargé de la Défense) et Kobénan Kouassi Adjoumani (ressources animales et halieutiques) ont failli passé de vie à trépas dans l’après-midi du mardi 8 mars, note l’APA. Les faits se sont déroulés à Assuéfry (localité située sans le nord-est de la Côte d’Ivoire). Les représentants du gouvernement ivoirien y étaient pour calmer le jeu après les bruits de botte de la veille.

Les ministres ivoiriens refoulés par les populations en colère.

Les ministres Alain Richard Donwahi et Kobénan Kouassi Adjoumani ont posé leurs valises à Assuéfry sur instruction du chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara. Objectif : d’une part, exprimer toute la compassion de la nation ivoirienne après les affrontements du lundi 7 mars entre les populations et les FRCI qui ont couté la vie à deux personnes, et d’autre part, connaitre les raisons qui ont conduit au clash sanglant.

« Le véhicule de commandement du Préfet de Transua à bord duquel étaient les deux ministres a été saccagé. La tension était très vive sur le terrain », a déclaré le service de communication du ministre Adjoumani Kobénan Kouassi pour expliquer l’ampleur de la situation.

Face aux émissaires du palais présidentiel d’Abidjan parmi lesquels on notait la présence des généraux Gervais Kouakou Kouassi (Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale) et Sékou Touré (Chef d’État-major adjoint des armées), les chefs traditionnels ont carrément fustigé l’action des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qu’ils qualifient de « prémédité, sinon comment comprendre qu’une saisie d’anacarde à Transua ait ces conséquences dramatiques à Assuéfry ». Ils ont souhaité dans la foulée que les « disparus viennent, ou s’ils sont morts, qu’on les enterre ».

Devant les ministres Donwahi et Adjoumani (il a répondu présent en tant que fils et cadre de la région du Gontougo), les garants de la tradition considèrent que : « Cette situation a souillé la terre, et pour la purification, il faut sept bœufs, sept moutons, sept cabris blancs, sept poulets blancs, sept œufs, sept colas blanches et sept casiers de liqueur. »

La saisie de plusieurs tonnes d’anacardes qui devraient sortir frauduleusement du territoire ivoirien vers le Ghana voisin. La région du Gontougo est certainement la plus grande productrice de noix de cajou.

Source: Afrique-sur7.fr

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