Côte-d’ivoire Treichville: Une répression des anti-Amichia fait des blessés

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La tension reste vive entre le maire de Treichville et une frange de sa jeunesse. Depuis le 4 février 2016 où elle a organisé une conférence de presse, l’union de la jeunesse communale dirigée officiellement par Zouzou Marius n’est pas satisfaite. Elle dénonce le maire Albert Amichia qui non seulement ne reconnait pas Zouzou Marius mais, qui en plus, n’ose même pas regarder ses revendications.

Ce mardi matin, avec des slogans hostiles, ils ont tenté une marche en direction de la mairie. Mais ils seront pris à partie par des badauds favorables au maire. La police qui était sur les lieux est restée sans réaction. Les marcheurs ont été molestés à coups de gourdins, de cailloux et même d’armes blanches. Il y a eu dix blessés parmi eux.

Ayant battu en retraite, Zouzou Marius qui a fait un point de presse a ressassé les nombreux problèmes qui font l’objet de leurs revendications. Notamment les problèmes d’emploi, le manque de foyer pour la promotion de l’action culturelle, l’absence d’un siège pour la jeunesse communale mais surtout le taux de remboursement élevé des prêts faits aux jeunes par le gouvernement dans le cadre de l’action « Agir pour les jeunes ». À Treichville ce taux serait de 12 % au lieu de 1% sur le plan national.
« Amichia c’est le plus froid des monstres froids. Il présente un visage d’ange à l’extérieur mais à l’intérieur de la commune ici, c’est un démon », a répondu en réaction M. Zouzou.

Selon des proches du maire rencontrés par connection ivoirienne, Zouzou n’est plus le président de la jeunesse de Treichville depuis le 4 mars 2016. Il a été démis de ses fonctions pour détournement de dix millions de Fcfa.

Liman Serge

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