Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net
Ne souhaitant pas faire face à la même mauvaise surprise que Laurent Gbagbo dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, le président Roch-Christian Kaboré du Burkina-Faso a tout mis en œuvre pour convaincre les autorités Côte-d’Ivoire de mettre le grappin sur les lieutenants putschistes de Diendéré qui avaient trouvé refuge au bord de la lagune Ebrié au lendemain du putsch manqué de septembre 2015. C’est chose presque faite depuis le weekend dernier qui a vu l’arrestation et l’extradition manu-militari d’un des hommes de main de Diendéré, en l’occurrence l’adjudant-chef Moussa Nébié dit Rambo. Mais les soucis ne sont pas pour autant finis pour le Burkina-Faso puisque le 2e homme parmi les plus recherchés court toujours après son refuge en octobre dernier à Abidjan. Il s’agit du sergent-chef Roger Koussoubé dit « Le Touareg », membre de l’ex RSP, dont personne n’a de nouvelles depuis belle lurette. Où se cache «Le Touareg ?», se demandent les fins limiers ivoiriens et burkinabè. En visite à Abidjan où il a rencontré le président Ouattara, Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, aurait insisté sur le cas du «Touareg», toujours en cavale. Selon Jeune Afrique, «Le Touareg» serait un neveu éloigné de Chantal Compaoré, l’ex-première dame du Faso. Koussoubé est soupçonné entre autres crimes, d’avoir conduit le saccage de Radio Savane FM durant le coup d’Etat avorté. Plusieurs dizaines d’anciens commandos membres du RSP sont soupçonnés d’avoir trouvé refuge en Côte-d’Ivoire auprès de leurs frères d’armes, certains, de l’ancienne rébellion ivoirienne. Certaines sources citent notamment le «Lieutenant-colonel» ivoirien Koné Zakaria comme l’un de leurs hébergeurs.
HC
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