La Côte d’Ivoire souhaite que le retrait des forces de l’Onu ne « fragilise pas la stabilité actuelle » du pays
Le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko a souhaité jeudi que le retrait des forces de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), dont l’effectif devrait être réduit de plus de 1.000 hommes, ne « fragilise (pas) la stabilité actuelle » du pays, à l’issue d’une rencontre à Abidjan avec le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, El Ghassim Wane.
« Le retrait de la mission devra se faire sans fragiliser la stabilité actuelle », a indiqué M. Bakayoko qui a salué « la bonne coopération » entre le gouvernement ivoirien et l’Onuci, dans une note de l’organisation, à l’issue de la rencontre.
Selon lui, des missions spécifiques de sécurité restent « à renforcer », notamment les élections prochaines en Côte d’Ivoire et les nouvelles menaces terroristes dans la sous-région, dans le document dont Alerte info a reçu copie.
Fin janvier, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de réduire « l’effectif de (sa) composante militaire » de 5.437 à 4.000 hommes d’ici au 31 mars, après le « succès » de la présidentielle d’octobre 2015 et les « progrès considérables » réalisés en Côte d’Ivoire.
Selon M. Wane, « il s’agit de consolider les acquis et identifier les pistes (de) l’accompagnement » des nations unies « dans la perspective » de ce retrait.
Vendredi, El Ghassim Wane s’est dit satisfait « des avancées remarquables réalisées par la Côte d’Ivoire », après un entretien avec le président Alassane Ouattara qui déjà demandé le prolongement du mandat de l’Onuci « jusqu’en 2017 ».
EFI
Par Edwige Fiendé
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Commentaires Facebook