Lu pour vous
Ma réaction définitive à l’intervention de Maitre Barouan,
J’aimerais revenir sur ma critique de l’intervention de Maitre Baroan au compte de la défense de Laurent Gbagbo, que j’ai critiquée de médiocre durant son intervention au début du procès et qu’une personne du même patronyme a répondu en exprimant son mécontentement suivant:
Mr Léo Gnawa,
Je ne sais pas à quel jeu vous jouez. Mais, je voudrais tout simplement vous dire de pousser loin votre réflexion avant d’écrire choses sur la défense du président GBAGBO.
Dans votre discours sur Maître Baroan, il semble que vous avez personnellement des griefs contre elle. Vous n’arrêtez pas dire des méchancetés à son égard sur site visité par des millions d’africains. En le faisant Gnawa, vous en prenez gratuitement à une personne que vous connaissez vraiment et sans réfléchir, vous fragilisez la défense du Président GBAGBO que semblez tant aimer. L’adversaire pourrait se servir de vos écrits pour déduire que Pr n’a pas été libéré à cause de soit disant » médiocrité » de sa défense selon vous.
Cher Mr Léo Gnawa, on ne part pas guerre en Rang dispersé. Nous sommes en plein combat, il est judicieux voire intelligent de se serrer les coudes. On dit bien: union fait la force. Vous pourriez régler vos comptes avec Mme Baroan à d’autres occasions. Car, elles ne manqueront pas. Juste un peu de patience.
Lynda B
Ma réaction définitive:
L’intention de Madame Barouan était de rétablir les faits sur la Cote d’Ivoire qu’à falsifier l’accusation pour faire croire que Laurent Gbagbo qui voulait garder le pouvoir a tout prix, et son complice Blé Goudé et sa prétendue milice, avaient organiser un groupe d’officiers Bété au sein de son armée pour commettre des actes de terreurs contre les Dioula Musulmans supporteurs d’Alassane Ouattara qui ont résulté a des attaques et massacres de manifestants Dioula Musulmans pro-Ouattara devant la RTI, a un marché d’Abobo et devant un commissariat à Yopougon.
L’accusation à présenter une Cote d’Ivoire diviser en Nord Musulman Dioula et en Sud Chrétien et présenter Laurent Gbagbo comme quelqu’un qui a défendu à appliquer l’ivoirite qui consistait à exclure les Nordistes et empêcher Ouattara d’être candidat en créant des lois à cet effet. L’accusation a même présenté une vidéo ou Gbagbo dit « Oui c’est vrai, c’est pour empêcher Ouattara d’être candidat que nous avons fait ces conditions » ou quelque chose de ce genre.
En réponse Madame Baroan à nier l’existence de l’ethnie Dioula et a simplement réduit « Dioula » a son étymologie «commerçant » et même affirmer qu’en Côte d’Ivoire, un Bété commerçant pouvait être considéré comme un Dioula. Cet argument est faux parce que, l’ethnie Dioula existe bel et bien et est situé au Nord Est de la Cote d’Ivoire autour de la ville et région de Kong, et également au Burkina Faso, autour de la ville de Bobo Dioulasso. Les Dioula sont effectivement es descendants de commerçants Bambara du Mali qui commerçaient dans des siècles reculés entre l’actuel Mali et le Royaume Ashanti, ce qui explique l’établissement de cités commerciales à Bobo Dioulasso et Kong par ces commerçants et leurs familles. Leurs descendants aujourd’hui ne sont pas tous des commerçants et pourtant le terme Dioula est devenu le nom qu’ils utilisent eux-mêmes aujourd’hui pour s’identifier ethniquement. D’où mon étonnement que Madame Baroan ailles devant la CPI pour tenir un argument si faux et si facile à contredire par une simple référence a toute liste des ethnies de Cote d’Ivoire telle que celle-ci sur le site ethnologue :https://www.ethnologue.com/country/CI/languages. C’est vrai que le Dioula est une langue parlée par de nombreux locuteurs qui l’utilisent comme lingua Franca. Et c’est aussi vrai que le terme Dioula aujourd’hui en Côte d’Ivoire, est utilisée par les populations et par les concernés eux-mêmes pour désigner le groupe ethno linguistique connut sous le nom de Mande du Nord précisément et qui inclut tous les peuples Mandingues d’Afrique de l’Ouest vivant en Côte d’Ivoire ainsi que les peuples mandingues du nord de la Cote d’ivoire comme les Koyagas et mahokas et Odienneka qui peuple le Nord-Ouest de la Cote d’Ivoire.
L’accusation a d’ailleurs facilement démolit l’argument de Maitre Baroan en présentant de nombreux témoins qui se sont identifiés ethniquement comme Dioula de Cote d’Ivoire et ont fait leurs témoignage en langue Dioula selon eux.
Madame Baroan a même parle de l’intégration des peuples de Cote d’Ivoire pour nier une division ethnique et religieuse entre le sud et le nord de la Cote d’ivoire, en prenant l’exemple sur sa propre famille qui inclut une diversité ethnique ivoirienne et même des Français et des Chinois.
Pour moi Madame Baroan aurait dû faire autre chose à ce procès que de défendre les faibles arguments qu’elle a présentés et qui ne contribuent vraiment pas à argumenter en faveur de Laurent Gbagbo et contre l’accusation.
Madame Baroan aurait simplement du reconnaitre le fait qu’il existe bel et bien des ivoiriens qui s’identifient et qui sont identifiés ethniquement comme Dioula malgré la diversité parmi eux. De même que des ivoiriens sont identifiés comme des Akan même si Akan n’est pas une ethnie particulière mais un groupe ethno linguistique comme Dioula (ou Mande du Nord), ou encore Krou. Et elle devrait plutôt insister sur le fait que c’est Alassane Ouattara qui est à la base de la division et de la mésentente entre les Dioula et Nordistes et les ivoiriens des autres régions. Elle devait prouver plutôt que c’est Alassane Ouattara qui à mobiliser les Nordistes et Dioula contre les autres ivoiriens. Elle devait insister qu’avant qu’Alassane Ouattara n’arrive en Côte d’Ivoire, les Dioulas vivaient en parfaite harmonie avec les autres peuples de Cote d’Ivoire dans les régions sud, ouest et centre de la Cote d’ivoire ou existent de nombreuses communautés Dioula parmi. Elle devait donne l’exemple du pays Bété d’où son fils Blé Goudé et Gbagbo et des deux grandes villes les plus importantes en pays Bété que sont Daloa et Gagnoa et dire que dans ces deux villes Bété, les Dioula sont tellement nombreux qu’ils font même plus de la moitié des habitants de ces villes et que jamais Gbagbo et Blé Goudé, n’ont incité leurs parents Bété ou encore l’armée de Cote d’ivoire ou les jeunes patriotes à chasser ou massacrer les Dioula à Daloa ou Gagnoa ou encore Lakota qui est en pays Dida et ethniquement proche des Bété, ou réside aussi une forte communauté Dioula. Madame Baroan devait insister sur le fait que Gbagbo était très populaire en pays lagunaire qui n’est pas ethniquement lie au Krou, et que dans des villes du Sud comme Anyama en pays Attié ou Agboville en pays Abbey , résident de nombreuses populations Dioula. Et pourtant, avant durant et après la crise, jamais on a attendu ou vu Gbagbo et ses partisans pourchasser les Dioula de ces zones dites pro-Gbagbo, y compris l’Ouest comme Duékoué ou résident aussi de nombreuses communauté Dioula.
En plus de prouver que sous le règne de Gbagbo, les communautés musulmanes et Dioula en zone pro-Gbagbo et en zone pro-gouvernementale ne se livrait pas à un exode vers les zones occupées par les rebelles, simplement parce qu’elles n’étaient pas menacées par Gbagbo et ses partisans et soldats. On a même vu un exode des zones occupées par la rébellion vers les zones gouvernementales.
Le second argument de Maitre Baroan aurait du être de montrer que Gbagbo n’avait rien contre les Dioula et les Musulmans, comme l’a fait la défense de Blé Goudé en montrant ses relations avec la communauté Dioula. Madame Baroan aurait dû entrer dans la vie privée de Laurent Gbagbo pour montrer qu’il a même une seconde épouse Dioula Musulmane originaire du Nord de la Cote D’ivoire et pratiquante de l’Islam. Et que son propre fils avec cette dame porte un nom Musulman. Madame Baroan aurait même du présenter les photos de l’épouse Musulmane de Gbagbo dans une mosquée en compagnie de ses parents Dioula comme preuve que Gbagbo avait des Dioula dans sa famille proche. Elle devait aussi montrer les proches de Gbagbo qui sont Dioula et qui sont en exil aujourd’hui. Elle aurait du démontrer que c’est Alassane Ouattara qui a instrumentalisé l’ethnie en Côte d’Ivoire pour créer la discorde en Dioula et autres ivoiriens et que c’est Alassane Ouattara qui avait l’intention de faire du tribalisme en Côte d’Ivoire. Elle aurait pu le prouver en montrant que le parti de Ouattara est essentiellement un partit ethnique de Dioula. Cela aurait pu être facilement mis à nu en demandant aux témoins dioulas de l’accusation qui se prévalaient d’être des militants et supporteurs du RDR de dire pourquoi ils supportaient le RDR et qu’elle idéologie représentait le RDR, et ainsi le monde entier aurait vu que ces gens ne peuvent pas expliquer pourquoi ils supportent le RDR a part le fait que c’est juste un parti tribaliste de Dioula comme le voulait Alassane Ouattara.
Elle aurait pu aussi présenter les cartes électorales du Premier tour des élections de 2010 qui montre que Ouattara n/a excelle qu’au nord et parmi les communautés Dioula, et que Gbagbo a excelle partout en Côte d’ivoire à part la ou Ouattara avait imposé une suprématie ethnique. Et elle aurait même put entrer dans la charte du Nord et démontrer que Ouattara à adopter cette théorie ethnique suprématiste en la transformant en son concept du Rattrapage ethnique. Elle aurait pu ainsi conclure en présentant la Cote d’Ivoire sous Ouattara aujourd’hui qui est dominé par les Dioula, en montrant la liste du dernier Gouvernent de Ouattara qui est à plus de la moitié composé de Dioula. Elle aurait pu monter les résultats des concours dans la police ou autre secteurs de l’administration ou les admis sont à majorité des Dioula. Elle aurait pu montrer la liste des présentateurs de la RTI qui sont majorité dioula. Elle aurait même avec le concours des radios et télé patriotes, interviewer une partie de la population qui se sent aujourd’hui totalement dans un régime tribaliste ou si tu n’es pas Dioula, ta chance d’obtenir un emploi est nulle.
Voilà pour moi ce que j’attendais comme défense des avocats qui représentent Laurent Gbagbo au lieu de ce qu’a présenté Madame Baroan. Merci
Patriote Gnawa
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Inter-Collectif Afrique (ICA), Fraternafrique:
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