Par Edwige Fiendé
La Cour pénale internationale (CPI) « est une machine infernale » aux mains de l’Organisation des Nations unies (ONU), selon un camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduit par Abdourahamane Sangaré, estimant que le procès de l’ex-président Laurent Gbagbo qui s’ouvre jeudi devant cette juridiction « est difficilement justifiable en droit », dans une note.
« Ne nous trompons pas, la CPI n’est pas une juridiction, c’est une machine infernale dont l’Onu tient les manettes », a affirmé le porte-parole par intérim de cette frange Boubakar Koné, dans une déclaration dont Alerte info a reçu copie.
Le procès de M. Gbagbo, accusé de « crimes contre l’humanité » devrait « s’ouvrir en l’absence de preuves contre l’accusé », a justifié M. Koné, appelant ses militants « à se mobiliser pour obtenir la libération sans condition » de l’ex-président ivoirien.
Le procès conjoint de l’ex-chef de l’Etat incarcéré depuis 2011 à la Haye et l’ancien leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé également poursuivi pour crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010 à 2011 qui ont fait officiellement plus de 3.000 morts.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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