Côte d’Ivoire – Koffi Olomidé explique sa colère suite à l’affaire sur son droit à l’image

Koffi

Spectacle arrêté à Abidjan By Night Festival, Olomidé réagit : « Qu’on ne trompe pas le public, j’ai des larmes »

Dans son hôtel à Abidjan, la star Koffi Olomidé, entre des selfies avec des fans et des échanges avec d’éventuels promoteurs de spectacles à venir, livre à Afrikipresse.fr sa version des faits suite à son spectacle arrêté le samedi 26 décembre 2015 une quarantaine de minutes après le début.

L’artiste était descendu de la scène parce qu’il reprochait aux organisateurs de laisser filmer sa prestation, alors qu’ils avaient promis, selon lui, qu’il n’y aurait pas de caméra, lorsqu’il a réclamé un cachet pour son droit à l’image.

Explications de Koffi Olomidé qui n’exclut pas de porter plainte!

« Je n’ai pas parlé au public parce que j’avais confiance à l’intégrité de Ouattara (organisateur et promoteur d’Abidjan By Night Festival, promoteur de spectacles et patron de Canta production et de Le Temple). Je ne voulais pas qu’il dise que c’est une affaire interne, et que je ne devais pas en parler devant le public. Moi je suis venu pour chanter, j’ai attendu des heures mais Ouattara n’est pas venu. J’aurais pu commencer à ne pas chanter, avec ces caméras, ces drones et ces grues que j’ai vues, mais j’ai voulu montrer ma bonne foi. Il faut bien dire au public que j’ai des regrets, que je présente des excuses sincères. Ouattara m’a dit, si je vois une caméra, d’arrêter de chanter. J’ai mal pour mon public; qu’il sache que ce n’est pas de gaité de coeur. J’ai attendu, j’étais prêt à remonter sur scène. Hélas ! Quand les gens sauront que j’ai des regrets, que j’aurais dû privilégier le public, et ne pas tenir compte de Ouattara, ils comprendront. J’ai eu affaire à la mauvais foi de l’organisateur qui sait que Kofi aurait été forcément incriminé au départ par le public, avant de savoir la vérité (….) On vient de me proposer un concert le 27 février 2016 pour réparer tout cela. J’ai accepté de gaité de coeur, je n’ai rien demandé. Je ne suis pas fâché avec l’organisateur Ouattara, c’est lui qui est fâché avec moi, qui me méprise. Ça fait quarante coups de fil que je lui passe depuis, mais il ne répond pas. Quelqu’un qui me dit qu’il n’y aura pas de caméra, que le spectacle ne serait pas filmé, mais vous connaissez Kenzo, il ne vient pas avec de la pacotille. J’ai vu des drones, des grues, des caméras professionnelles. C’est de l’abus de confiance ou de l’escroquerie. Je ne connais pas bien le droit, mais ce n’est pas juste ça. Mon problème ce n’est pas l’argent, mais la manière de faire, il faut respecter les gens, il faut respecter le travail des artistes qui vivent de leur art ».

Par Charles Kouassi
Afrikipresse.fr

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