Par Anselme Blagnon
La Conférence des présidents des universités publiques de Côte d’Ivoire (CPUP-CI) a demandé au ministère de l’Enseignement supérieur d’entériner la décision relative à l’exclusion définitive de trois étudiants suite à des heurts entre syndicats rivaux ayant occasionné la mort d’une personne, dans une note publiée mardi.
« La CPUP-CI demande à la tutelle (…) de consolider les décisions du Conseil de l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan, notamment le point relatif à l’exclusion définitive des trois étudiants appartenant respectivement aux universités de Bouaké (centre), Nangui Abrogoua (Abidjan nord) et à l’Institut supérieur de commerce de Yamoussoukro (Centre) », indique la note. Parmi les étudiants concernés se trouve le leader de la FESCI, Assy Fulgence
Le 20 novembre, un étudiant a été tué et six autres blessés à la suite des heurts entre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, principal mouvement estudiantin) et l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) pour le contrôle d’un quai à bus situé aux abords du campus.
A la suite de ces évènements, le Conseil de l’université d’Abidjan a décidé de renvoyer neuf étudiants et demandé l’exclusion de trois syndicalistes appartenant à d’autres universités.
Au terme d’un Conseil des ministres mercredi, Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement a indiqué que « des enquêtes sont en cours en vue de déterminer les circonstances de la mort de l’étudiant, de poursuivre et punir les auteurs de ces faits ».
La CPUP-CI qui s’est réjouie de l’ouverture d’une enquête a invité les acteurs de l’espace universitaire, à « lutter ensemble contre la résurgence de la violence » sur le campus.
ABL
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