Par Anselme Blagnon
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire a déclaré mercredi « ne pas se reconnaitre dans des décisions prises par le conseil » de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique) recommandant sa dissolution ainsi que celle d’un autre syndicat rival, après des heurts ayant occasionné la mort d’un étudiant.
« La Fesci ne se reconnait pas dans toutes ces mesures prises pour saper l’engagement des étudiants et confiner leur liberté d’expression » a affirmé son secrétaire général Fulgence Assi, face à presse.
Lundi, le conseil de l’université d’Abidjan a « demandé aux autorités compétentes la dissolution » de la Fesci et de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ageeci), après des affrontements pour le contrôle du quai à bus du Centre hospitalier universitaire de Cocody, (CHU) ayant fait un mort et 6 blessés.
Les responsables de l’université ont renforcé les effectifs de police, « suspendu » toutes les activités des syndicats d’étudiants sur les sites de l’université et en résidence universitaire « jusqu’à nouvel ordre », « démantelé à titre préventif » les quartiers généraux (des syndicats d’étudiants) et souhaité que des « poursuites pénales soient engagées contre les auteurs » des violences.
La Fesci qui a demandé aux autorités de « faire la lumière » sur le décès de Christian Wilfried Konin (un de ses membres) a menacé de « prendre ses responsabilité dans les jours à venir si rien n’est fait ».
ABL
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