Par Manuella Yapi
Quarante-huit enfants ont été pris en charge à San-Pedro (Sud-ouest ivoirien) dans le cadre du projet « Akoma » qui s’inscrit dans la « lutte contre la traite des enfants dans la chaîne de production du cacao », a relevé mardi l’administrateur national lors d’un atelier bilan au district sanitaire de la ville.
« On a pu on retenir 48 enfants qui avaient besoin d’une prise en charge » sur les « 103 » identifés « dans des communautés et des plantations », à la suite d’un « processus » qui a « démarré en juin par une opération de police », a dit Laurent Guité, précisant que 37 d’entre eux étaient « victimes d’exploitation par les pires formes du travail des enfants ».
M. Guité a ajouté que « des projets de vie » ont été mis en place pour « faciliter (la) réinsertion sociale et professionnelle » de ces enfants parmi lesquels « 36 » ont été scolarisés quand « 12 (…) jeunes adolescents » ont plutôt bénéficié de formations.
Les travailleurs sociaux ont également « logé des fonds » dans des « comptes bancaires » pour que les parents « puissent mettre en œuvre des activités génératrices de revenus », a-t-il souligné avant de plaider pour la mise en place d’une « autre phase qui intègre plus de moyens » afin de toucher « plus de bénéficiaires ».
« Basé sur une approche participative » impliquant « les autorités locales, le gouvernement, des ONG et des partenaires tels que l’opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et l’Organisation internationale des migrants (OIM) », Akoma est un « projet pilote », qui devrait prendre fin en décembre.
En Côte d’Ivoire, « plus d’1,9 million d’enfants sont concernés par le travail à abolir, soit quasiment sept enfants sur dix » selon l’Organisation international du travail (OIT), rapportant les résultats d’une enquête réalisée en 2013.
MYA
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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