Ferkessédougou – Des dizaines de fonctionnaires de Ferkessédougou (Nord), en majorité des enseignants, ont organisé mardi une marche, pour « dénoncer l’insécurité persistante » dans la région du Tchologo, marquée ces derniers mois par un regain d’activités des coupeurs de routes qui n’hésitent pas à abattre leurs victimes, dont récemment un instituteur à Kong.
« Nous voulons à travers cette marche dénoncer l’insécurité persistante » dans le Tchologo, parce que ce n’est pas normal que des individus se permettent d’attaquer et de tuer des pauvres citoyens de la sorte », a expliqué l’un des meneurs de cette manifestation, Traoré Adama, par ailleurs responsable syndical à la représentation locale du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD).
« Nous demandons aux autorités la sécurisation de la région du Tchologo. Il faut qu’ils fassent quelque chose, parce que trop, c’est trop », a pesté M. Traoré.
Les manifestant qui ont occupé la route internationale menant vers les frontières nord de la Côte d’Ivoire, ont marché de l’inspection de l’enseignent primaire préscolaire de Ferkessédougou à la préfecture de la ville.
Les écoles de la ville n’ont pas ouvert ce mardi, pour marquer cet instant, a constaté l’AIP.
Un instituteur exerçant à Koniéré, une localité située à 60 kilomètre de Kong (Nord), a été tué la semaine dernière par des coupeurs de route entre Kong et le village de Bilimono, alors qu’il se rendait à moto à Ferkessédougou.
Ce drame qui conforte le regain du grand banditisme dans le département, mais aussi dans la région du Tchologo, après quelques mois d’accalmie, a créé une psychose au sein des populations locales, suscitant émoi et indignation chez les fonctionnaires.
AIP
Les commentaires sont fermés.