Par Lady Sifa
68 éléphants ont été tués de janvier à novembre, dont 11 depuis fin octobre à Gourma-Rharous au nord du Mali, a-t-on appris du porte-parole de la mission des nations unies (MINUSMA), jeudi.
« Depuis le 29 octobre et la fin de l’hivernage, le braconnage d’éléphants a repris de plus belle » avec déjà plus de 11 éléphants tués au sud de l’axe Hombori-Gossi, portant ainsi le total à 68 bêtes tuées sur la période de janvier à octobre, a dit Olivier Salgado, le porte-parole de la Minusma.
La MINUSMA dit avoir « intensifié sa réponse auprès des autorités concernées » à la suite de « cette recrudescence » en vue de lutter contre « ce braconnage mais aussi contre l’insécurité touchant les civils ».
Le 9 octobre, l’ONG Wild Foundation, les Nations unies et les autorités nationales avaient dénoncé l’augmentation des actes de braconnage sur les éléphants du Gourma, dont plusieurs avaient été tués par des « groupes terroristes », soupçonnés par ces derniers d’en être les responsables.
L’ONG Wild Founation s’était dite inquiète après que 57 éléphants ont été tués (depuis le début de l’année) sur une population estimée à au moins 350 animaux dans la région de Gourma.
La Mission onusienne avait annoncé début octobre face à la presse, sa participation à des actions contre le braconnage des éléphants du Gourma, conjointement avec la Direction Nationale des Eaux et Forêts et de l’ONG Wild Foundation suite à « une augmentation très inquiétante » des animaux tués cette année.
Ces actes de braconnage ne sont pas vraiment nouveaux, mais ce qui inquiète, c’est leur nette augmentation, ainsi que les auteurs.
Ces derniers mois, les agents maliens des Eaux et forêts ont été à plusieurs reprises visés par des attaques terroristes.
LSS
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