Bamako : L’attaque fait au moins 27 morts, dont 2 assaillants, et 17 blessés selon un bilan provisoire
Par Amissah Rolande Touré
L’attaque terroriste d’un hôtel de luxe de Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste, a occasionné vendredi au moins 27 morts, dont deux assaillants, et 17 blessés, selon un bilan provisoire, fourni à ALERTE INFO par une source sécuritaire
L’assaut et la prise d’otage menés à l’hôtel Radisson Blu par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, proche d’Al-Qaida, ont provoqué la mort d’au moins 27 personnes, dont deux jihadistes, et blessé 17 autres a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
L’armée poursuivait son intervention vers 18h00 (GMT et locales) et avait « le contrôle de la situation », a confié une source sécuritaire.
A la même heure, sur un total de 170 otages, dont 30 membres du personnel, 98 personnes avaient été libérées selon le même bilan.
Les jihadistes s’étaient repliés au septième étage de l’édifice, après la sécurisation des quatre premiers niveaux en milieu de matinée par l’armée malienne, appuyée en début d’après-midi par des forces spéciales américaines et françaises.
Le groupe Al-Mourabitoune avait déjà été à l’origine d’une fusillade dans un bar de Bamako dans la nuit du 6 au 7 mars, occasionnant 5 morts.
NMI et AMT, avec le bureau de Bamako
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Mise à jour
17hTU : un officiel de la Minusma fait état de 27 victimes
15h28 TU
al-Mourabitoun (al Qaida) revendique la prise d’otages sanglante indique l’agence Reuters. Au moins 10 preneurs d’otages signalés par plusieurs otages libérés. Les forces de sécurité maliennes confirment cette information. L’AFP annonce 18 corps sans vie sortis de l’hôtel. Les assaillants n’auraient plus d’otages.
Les assaillants n’ont plus d’otages
Le ministre malien de la sécurité, le colonel Salif Traoré, annonce aux médias sur place que les assaillants ne retiennent plus d’otages. « Ils n’ont plus actuellement d’otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer », a-t-il déclaré.
15h00 TU
125 clients et 13 employés toujours retenus dans l’hôtel Radisson de Bamako
12h11 TU
80 otages auraient été libérés pendant qu’au moins 3 personnes auraient perdu la vie.
Billet original
Un assaut lancé par les forces maliennes appuyées par celles de l’ONU serait en cours selon plusieurs témoins qui ont indiqué avoir entendu de fortes explosions à l’intérieur de l’hôtel. (HC)
Une dizaine d’assaillants ont pénétré l’hotel Radisson Blu de Bamako (Mali) ce vendredi matin. Il y aurait plusieurs victimes dans la prise d’otages selon les renseignements maliens.
L’hôtel Radisson Blu de Bamako (Mali) a été ce vendredi matin le théâtre d’une fusillade. Les renseignements maliens ont confirmé l’information.
Les forces de l’ordre ont établi un périmètre de sécurité devant l’hôtel. Des tirs d’armes automatiques ont été entendus de l’extérieur de l’hôtel qui compte 190 chambres.
«Ça se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir », a déclaré une source de sécurité.
Les assaillants, qui seraient deux, retiendraient 170 personnes en otage.
Plaques diplomatiques
Selon le site d’information Jeune Afrique, la fusillade aurait fait des victimes parmi les gardiens, les employés et les clients de l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Les militaires français seraient également sur place au côté des forces maliennes. Le propriétaire de l’hôtel, qui n’est pas présent sur place, a toutefois précisé à Jeune Afrique que des individus [une dizaine] se sont introduits dans l’hôtel, lourdement armés, vers 7 h du matin (heure de Bamako).
Toujours selon le propriétaire de l’établissement, ils seraient entrés dans le périmètre de sécurité de l’hôtel avec un véhicule portant des plaques diplomatiques, déjouant ainsi les systèmes de fouille et de sécurité. Ils ont ensuite ouvert le feu en entrant dans l’hôtel.
Une cellule de crise a été mise sur pied à la Primature. Elle est placée sous la tutelle du Premier ministre Modibo Keïta et du ministre de la Sécurité, Salif Traoré. L’hôtel Radisson est un établissement prisé des ressortissants étrangers en visite dans la capitale malienne.
Jihadistes liés à Al-Qaïda ?
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin au sud du pays.
Avec ouest-france.fr
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