Abidjan, 17 nov (AIP) – Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, se prononçant publiquement pour la première fois sur l’affaire des présumées écoutes téléphoniques entre lui et l’ex-ministre burkinabé des Affaire étrangère, Djibril bassolé, a dénoncé « une cabale », promettant que ses auteurs « déchanteront ».
Il s’agit de « semer la division dans notre camp ; (…) ceux qui sont à la base de cette affaire, ceux-là, forcément déchanteront », a déclaré M. Soro, mardi à Abidjan, au terme une série d’audiences qu’il accordait à des populations de l’Agneby-Tiassa.
» A ce jour nous avons pu retracer avec exactitude le lieu, les commanditaires et les apprentis sorciers qui ont joué à ce jeu dangereux « , a-t-il ajouté.
Le 12 novembre, un enregistrement audio relatif à une conversation téléphonique accablante entre deux personnes présentées comme le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro et l’ex-ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé a été publiée sur internet et suscite, depuis lors, de vives polémiques.
Dans ces échanges qui auraient eu lieu le 27 septembre, les deux interlocuteurs parlaient de stratégies à mettre en place pour relancer le coup d’Etat avorté récemment au Burkina Faso, et évoquaient également des projets d’assassinats ciblés contre des personnalités de la transition au Faso.
Pour Guillaume Soro, ce « complot ou cabale » n’a rien d’une manœuvre interne au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire), ni au Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel
« Nous savons que c’est parti de quelque part aux Etats-Unis ; (…) nous savons ceux qui sont à la base de cette affaire », a assuré le chef du parlement ivoirien, qui dit refuser « de jouer ce jeu de la division ».
(AIP)
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