«Et pendant ce temps» par André Silver Konan
Et pendant ce temps, contents que nous sommes d’avoir assisté au premier scrutin présidentiel sans violences, depuis 1985, nous avons déjà oublié des fautes suffisamment graves qui auraient pu faire bégayer l’histoire du pays, si et seulement si les candidats malheureux n’étaient pas habités par un esprit d’apaisement : la proclamation de trois taux de participation différents, en trois jours. Ce taux, nul ne l’ignore, constituait un enjeu majeur de ce scrutin et nul (à commencer par le président de la CEI et son vice-président) n’avait le droit de s’amuser à avancer des chiffres démentis par la suite. Assurément, à la Commission électorale indépendante, on n’a pas bien tiré les leçons de quelques complaisances de 2010. Simple avis !
André Silver Konan
Journaliste-écrivain
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