Côte d’Ivoire – Comment Mamadou Koulibaly (Lider) compte moderniser la Diplomatie du pays

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LIDER News | 31 octobre 2015

La Côte d’Ivoire aime à se donner la stature de grande puissance locale, mais elle n’en joue malheureusement pas vraiment le rôle. Dans le cadre de son programme d’amélioration et d’optimisation de l’Etat, LIDER envisage plusieurs réformes au niveau diplomatique pour permettre à notre pays d’entrer résolument dans l’ère de la modernité et de l’exemplarité.

1 Reconnaissance de la pluri-nationalité

Tout d’abord, LIDER reconnaitra la multi-nationalité. Nombreux sont ceux de nos compatriotes de la diaspora qui font la fierté de notre pays – qu’ils soient athlètes, artistes, hommes d’affaires, leaders d’opinion, écrivains. S’ils disposent d’une autre nationalité, ce n’est pas par rejet de notre patrie, à laquelle ils tiennent et restent profondément attachés, mais plus souvent par nécessité. Ils ont l’envie, la volonté de mettre leurs compétences, expertises ou talents à la disposition de la Côte d’Ivoire. Leur capacité à contribuer positivement au développement du pays n’a plus besoin d’être prouvée. Pourtant, rien n’est fait pour les accueillir et tirer le maximum de profit de ce qu’ils ont à apporter. Et c’est ainsi qu’ils sont souvent contraints de remplir les coûteuses et fastidieuse formalités de visa pour venir au pays de leurs ancêtres. Si la loi actuelle était appliquée strictement, notre pays ne serait connu ni pour nos exploits sportifs, ni pour nos danses, notre musique, nos écrivains. Que seraient la Chine et l’Inde aujourd’hui si elles avaient imposé une législation aussi passéiste et fermé leurs portes à leurs ressortissants ayant émigré aux Etats Unis ou en Europe pour faire des études, chercher du travail ou se construire une carrière ou un avenir?

Dans le même temps, le code actuel de la nationalité est souvent bafoué, mais de manière sélective. Combien de fois n’a-t-on pas vu des membres en fonction du gouvernement, des hauts fonctionnaires ou des membres de leurs familles montrer un passeport européen aux postes de contrôle d’immigration occidentaux ?

Par ailleurs, de nombreuses familles ivoiriennes sont composées d’un parent ivoirien d’origine et d’un parent d’une autre nationalité. Traditionnellement et culturellement, nos acceptons qu’un enfant, né d’un parent ivoirien, est notre enfant. Pourtant, la législation actuelle nie cette réalité. Elle contraint aussi bien les conjoints étrangers que les enfants des conjoints d’étrangers mariés avec des Ivoiriens à violer la loi ou de faire un choix déchirant. Quand des étrangers viennent en Côte d’Ivoire avec pour seul objectif de spolier le pays, ils sont souvent accueillis avec tous les égards, mais ceux qui nous donnent nos enfants sont obligés d’emprunter le chemin de Canossa procédural de l’obtention d’un titre de séjour.

Cette disposition est non seulement rétrograde mais également contre-productive. LIDER mettra fin à cette discrimination et permettra à tous ceux qui bénéficient de la pluri-nationalité de pouvoir construire une vie familiale, professionnelle, économique et sociale citoyenne, aussi bien dans leurs pays d’accueil que d’origine.

2 Suppression des visas

Avec sa vision d’une Afrique où non seulement les Etats, mais également les peuples sont intégrés, pour mieux tirer profit d’un monde globalisé, LIDER entend supprimer les visas d’entrée en Côte d’Ivoire. Cela permettra non seulement de faciliter la circulation des personnes, mais également rendre la destination Côte d’Ivoire attrayante aussi bien pour les touristes que pour les investisseurs, les commerçants et les étudiants. Les hôtels, les restaurants, les artisans, les marchands, les agences de voyage ont seront les bénéficiaires immédiats, tandis que l’environnement des affaires en ressentira également les effets positifs.

Les ressortissants de la Cedeao continueront bien sûr de bénéficier de la libre circulation des personnes et des biens inscrite dans les textes de l’organisation sous régionale. Les ressortissants des autres pays du monde pourront se rendre en Côte d’Ivoire sans avoir à remplir de fastidieuses procédures en amont, ni avoir l’obligation de disposer d’une carte de crédit pour effectuer un paiement en ligne. Une simple taxe de $50 devra être acquittée à l’aéroport ou à la frontière, où le passager sera enregistré et pourra rapidement commencer son séjour en terre ivoirienne, sans tracas ni longue planification antérieure. Cela facilitera l’accès, à moindre frais, de notre pays à la connaissance, à la technologie et à une plus grande compétitivité dans un environnement internationalisé.

3 La réduction des représentations diplomatiques

Afin de réduire son train de vie et ses dépenses, LIDER diminuera le nombre de représentations diplomatiques à l’étranger. Cela sera d’autant plus aisé qu’un plein usage des opportunités et techniques de l’information et de la communication sera fait.

Ainsi, une seule ambassade sera maintenue, à Bruxelles, qui couvrira tous les pays de l’Union européenne. Dans les pays avec une forte diaspora ivoirienne, un consul ou un chargé d’affaires seront maintenus. La suppression des visas permettra d’alléger la charge de travail consulaire, qui pourra alors se focaliser sur la tenue de l’état civil, l’assistance et la délivrance des passeports, pièces d’identité, actes notariés aux ressortissants et l’organisation des votes dans les pays retenus par la commission indépendante chargée des élections. Dans les pays à faible diaspora, LIDER conclura des accords avec les pays tiers et frères pour assurer ces services.

LIDER envisage également de mutualiser les ambassades des pays de la zone UEMOA, pour économiser sur le loyer et le personnel, avec un seul ambassadeur pour la zone et plusieurs chargés d’affaires/consuls dans les pays membres.

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