La Commission électorale indépendante de Youssouf Bakayoko s’était vantée d’avoir introduit la biométrie dans le système de vote pour rassurer tous ceux qui contestent sa compétence et sa légitimité. Elle s’est très tôt lancée des fleurs parce qu’à la vérité, les tablettes numériques n’ont pas répondu dans plusieurs bureaux de vote où elles sont restées plantées. Dans un bureau à Yopogon, une présidente de bureau de vote a appelé la commission locale pour signaler ce problème. Elle a reçu au téléphone l’autorisation de recourir à l’ancienne méthode utilisée en 2010 c’est-à-dire l’encre indélébile. Du coup, ce sont deux systèmes qui sont utilisés pour la même élection et pour le même lieu de vote : la biométrie là où les machines marchent et l’encre indélébile là où elles ne fonctionnent pas. La question qui se pose dès lors est celle du double vote parce qu’après tout l’encre dite indélébile ne l’est pas absolument.
Ces problèmes de tablettes et celui du retard dans la mise en place du matériel électoral a occasionné l’accumulation des électeurs devant certains bureaux. Ils étaient prêts à voter, les agents électoraux eux trainaient les pieds soit par manque de mandat ou pour raison de pluie, surtout à Abidjan.
Commentaires Facebook