Par Déborah Kimou
Une centrale syndicale ivoirienne des travailleurs a invité le Chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession au dialogue avec l’opposition autour « des conditions politiques » de l’organisation du scrutin comme l’exige ses adversaires dans une note.
La Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI) « lance un appel (…) à toute la classe politique, en particulier, au Président Alassane Ouattara, et lui dit qu’il n’est jamais trop tard pour discuter et pour se réconcilier avec ses frères Ivoiriens » indique le communiqué dont ALERTE INFO a reçu copie jeudi.
La FESACI pour qui « la dégradation du climat politique » ne garantit pas la tenue d’une « élection paisible », a exprimé ses vives préoccupations sur les dangers d’un scrutin « à hauts risques en l’absence de tout accord minimal sur les conditions politiques et les questions techniques de l’organisation du scrutin ».
La centrale syndicale estime que « la responsabilité entière » des candidats à l’élection présidentielle est engagée en cas « de dérapages et autres violences préjudiciables à la vie des Ivoiriens ».
Le second tour de l’élection présidentielle de 2010 qui a opposé l’ex-président Laurent Gbagbo (détenu à la Haye) à Alassane Ouattara s’est soldé par une crise post-électorale et occasionné officiellement 3000 victimes.
Début octobre, l’opposition avait marché sur la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser la présidentielle du 25 octobre, pour exiger des conditions justes et équitables.
Huit candidats sont en lice pour le scrutin du 25 octobre dont M. Ouattara et l’ex-premier ministre Charles Konan Banny, après le retrait de Essy Amara ex-chef de la diplomatie ivoirienne et Mamadou Koulibaly ancien président de l’assemblée nationale.
DEK
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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