Par Daouda Zongo
Le secrétaire général du ministère de la Défense burkinabè et des anciens combattants, Alassane Moné a indiqué qu’ »environ une trentaine » de soldats de l’ex-garde de sécurité présidentielle (RSP) « sont toujours dans la nature », après la dissolution de leur corps le 25 septembre, consécutive à leur putsch du 16 septembre, face à la presse mercredi à Ouagadougou.
« Des hommes (de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle +RSP+) sont toujours dans la nature et des armes n’ont pas encore été retrouvées », après que leur corps a été dissout et le personnel affecté dans d’autres corps de l’armée, a affirmé M. Moné qui rassure que des enquêtes sont en cours pour retrouver les armes.
Ces armes « ne sont pas d’une ampleur à mettre en péril la sécurité nationale », a-t-il poursuivi.
M. Moné a confié que les Forces de Défense et de Sécurité sont « à pied d’œuvre pour ratisser large sur toute l’étendue du territoire et assurer les uns et les autres » qu’ils ont « encore la maîtrise de la situation ».
Selon lui, sur « 1.141 soldats, près d’une trentaine » n’ont toujours pas rejoint leur lieu d’affectation à l’Armée de terre et « sur 307 » redéployés au Groupement central des armées, « trois » ne se sont pas présentés.
Les soldats qui ont rejoint leurs lieux d’affectation « ont été bien accueillis par leurs camarades qui les aident à s’installer et à bien intégrer leur nouveau corps », a soutenu le secrétaire général du ministère de la Défense Alassane Moné.
Pour M. Moné, « des activités de fraternisation » seront menées en vue d’amener les ex-soldats du RSP « à se sentir vraiment dans leurs corps d’accueil et à continuer leurs missions dans les mêmes conditions que les autres soldats ».
DZO
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