Par Edwige Fiendé
L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, leader de Liberté et démocratie pour la république (Lider, Opposition) et candidat à la présidentielle d’octobre estime que le président ivoirien Alassane Ouattara « perdra l’élection si le scrutin a lieu dans des conditions transparentes et démocratiques », à une cérémonie.
« Si la présidentielle a lieu dans des conditions transparentes et démocratiques », Alassane Ouattara, candidat à sa succession « perdra ces élections et il le sait », a affirmé Mamadou Koulibaly, à Touleupleu (Ouest ivoirien), dans le cadre d’une tournée qu’il a entrepris depuis début août à l’intérieur du pays.
M. Koulibaly a promis de « mettre tout en œuvre pour obtenir une révision de la liste électorale pour intégrer toutes les personnes qui viennent d’avoir leur carte nationale d’identité », à deux mois de la présidentielle, après avoir déposé lundi son dossier de candidature à la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser le scrutin prévu le 25 octobre.
« Seul, je ne peux pas faire reculer » M.Ouattara, a-t-il reconnu, proposant des « sit-in pacifiques devant la RTI (Radiodiffusion télévision ivoirienne, chaîne nationale) et la CEI, pour « obliger » le chef de l’Etat « à intégrer trois millions de personnes » sur la liste électorale qui compte près de 6,3 millions d’électeurs.
Lundi, l’ex-président de l’Assemblée nationale a annoncé des manifestations pour exiger les conditions d’un scrutin « démocratique, sinon il n’y aura pas d’élection en Côte d’Ivoire ».
L’opposition ivoirienne dénonce la reconduction du diplomate Youssouf Bakayoko qui a organisé la présidentielle de 2010, à la tête de la CEI jugée « déséquilibrée » au profit d’Alassane Ouattara.
EFI
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