Côte d’Ivoire – Le Grapa-Pdci instruit le journaliste encagoulé du nom d’emprunt Doubé Binty

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Le journaliste Doubé Binty a écrit un article paru dans le quotidien « Nouveau Réveil » du mardi 24 août 2015 intitulé « Affaire – la moitié des Ivoiriens exigent la libération de Gbagbo et son retour en Côte d’Ivoire-, Doubé Binty répond au candidat Konan BANNY ».

Le Groupe de Réflexion et d’Appui au Programme d’Actions du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (GRAPA-PDCI), qui soutient la candidature du Premier Ministre Charles Konan BANNY fait à propos l’analyse qui suit.

LA LIBERTE D’EXPRESSION EST LE CŒUR DE LA DEMOCRATIE

Doubé Binty a parfaitement le droit de critiquer les propos du politique Charles Konan BANNY. Ce droit est constitutionnel, ce qui signifie que tous lescitoyens en disposent de façon égale. C’est donc également de droit que certains critiquent le seul candidat se réclamant du PDCI sans en être militant, M. Alassane OUATTARA ! Mais M. Alassane OUATTARA et ses hommes ont cette fâcheuse tendance à intimider, emprisonner, fermer des organes de presse, pour peu qu’on ne veuille pas chanter à leur gloire. Chaque mot prononcé, contraire à l’orthodoxie du pouvoir d’Abidjan, est un acte de courage et un triomphe sur la peur. Doubé Binty, lui, n’est pas dans ce cas, il est du « bon côté » ! Il lui est loisible de dire ce qu’il veut, comme il le veut, traiter l’intègre Charles Konan BANNY de menteur, il ne risque rien ! Personne ne pourra ester son journal en chambre disciplinaire pour des sanctions aussi farfelues qu’anticonstitutionnelles.

Du coup Doubé Binty est devenu très courageux, il dit ses « quatre vérités » ! A la lecture on a juste un ramassis de propos hétérogènes, décousus, faisant le bilan de la présidence de M. Laurent GBAGBO. Bilan lui-même plus faux que faux. A ce propos cette boutade de l’éloquent Paul VALERY me revient « il y a plus faux que le faux, c’est le mélange du faux au vrai ! ». A la vérité, le président Laurent GBAGBO, démocratiquement élu, et la Côte d’Ivoire ont été attaqués par une armée rebelle. Et « rebelle » est un mot français, qui signifie « bandit », « délinquant », « hors la loi » ! Hors les auteurs et commanditaires de ce crime contre l’Etat et contre la République, acte premier dont le reste n’est que conséquence, y compris l’épisode postélectoral et son bilan horrible et terrifiant, plastronnent et se vantent de leurs méfaits presqu’au quotidien ! Ainsi, au crime contre la démocratie s’ajoute un autre mal, plus subtil, plus dissimulé, mais tout aussi destructeur : le crime contre la morale ! Des enfants aujourd’hui à l’école, souhaitent devenir plus tard « rebelles » ou « com’zones », là où nous, nous rêvions de devenir médecins, pilotes d’avion ou avocats. Il y a dans ce pays un effrayant chamboulement des valeurs, le bien et le mal, le vrai et le faux, on ne se retrouve plus, « tout est mélangé » !

POURQUOI GBAGBO DOIT ETRE LIBERE ET REVENIR EN COTE D’IVOIRE ?

Quand on ne sait pas, on demande poliment à être instruit. A l’évidence Doubé Binty a entendu, mais pas compris les propos du visionnaire Charles Konan BANNY. De quoi s’agit-il ?

La Côte d’Ivoire, notre pays tant aimé a connu des crises successives dont les épisodes les plus marquants sont : la création du concept de l’ivoirité, le coup d’Etat militaire de 1999, la rébellion armée de 2002, la crise postélectorale de 2011, le rattrapage ethnique de 2012. Toutes ces crises ont « déchiré » le tissu social et instauré un cercle vicieux de vengeance. Dès lors la construction qui urge est celle de notre société. Il faut reconstruire une nouvelle société ivoirienne en partant d’une vraie réconciliation. Doubé Binty veut démontrer que GBAGBO est coupable, mais comment serait-il le seul coupable ? Et les autres, ceux qui ont créé des concepts saugrenus qui catégorisent des ivoiriens, ceux qui ont choisi de se faire « justice » à eux-mêmes par les armes, ceux qui ont publiquement menacé la République par des propos insurrectionnels ? Devrait-on emmener tout ce monde à la CPI, détruire ce qui reste de notre société pour les bonnes statistiques de la CPI ?

La vie nous enseigne que parfois « l’injustice est préférable au désordre ». On est frappé de stupéfaction de voir que HOUPHOUET BOIGNY, était arrivé à cette conclusion, sans avoir été témoin des vicissitudes qui sont les nôtres.

Il est donc dans l’intérêt supérieur de notre peuple que nos frères, ne soient plus déportés à la CPI et que ceux qui y sont, reviennent à la maison, cela n’a rien à avoir avec la justice, cela s’appelle de l’amour. Oui, l’amour lui aussi est une valeur humaine ! Nous aimons nos frères, tous, nonobstant ce qu’ils ont fait, quoique nous puissions ne pas aimer ce qu’ils ont fait. Mais surtout nous aimons la Côte d’Ivoire, pour elle, il est impératif que tous ses enfants abandonnent leurs rancœurs et vivent ensemble. Toute autre option ne pourra que conduire à notre destruction collective, tôt ou tard. Laurent GBAGBO est un leader, le fait est que des ivoiriens se reconnaissent en lui, il doit être dans une réconciliation inclusive. Donc oui, pour la réconciliation nationale, Laurent GBAGBO nous manque, il manque à la Côte d’Ivoire !

J’ai connu un homme qui ne manquait jamais de dire à la fin de ses discours « Dieu est amour ! ». Depuis le mot « AMOUR » a disparu du vocabulaire de nos dirigeants. On entend plutôt des mots comme « guerre, rattrapage, justice … ». « La bouche laisse échapper le trop-plein de l’âme », disent les anciens ! La justice, la justice, la justice, mais qu’est-ce que la justice sans l’amour ? Depuis quand la justice est-elle une fin en soi ? N’est-elle pas au contraire un simple outil au service des hommes et de ce qui les définit, l’amour ? Le devoir suprême de l’homme est d’apprendre à l’homme à aimer l’homme.
Maintenant, nous sommes conscients que l’amour est une minuscule flamme dans cet abime de haines qu’est devenue la terre d’espérance. Mais, parfois une étincelle suffit pour faire un brasier. Charles Konan BANNY est porteur de cette flamme, l’amour de tous les ivoiriens !

Dr YAO K. Daniel
Secrétaire général et porte-parole
GRAPA- PDCI

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