Des responsables de clubs de la ligue 1 ivoirienne dont Koné Cheick Oumar et Eric Monnet, ont clamé, lors d’une conférence de presse au Plateau, que le président sortant de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sidy Diallo, règne « dans l’illégalité totale » en raison de l’expiration de son mandat depuis le 30 juin dernier.
« Illégalité totale ! » C’est dans cette situation, selon des responsables de clubs de la ligue 1 ivoirienne, que se trouve le président sortant de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sidy Diallo. Ces responsables de clubs dont l’ex-président de l’Africa sport, Koné Cheick Oumar, Erick Monnet, responsable de l’équipe de football d’Adzopé, ont soutenu, au cours d’une conférence de presse, au Plateau, que depuis le 30 juin dernier, Sidy Diallo n’est plus légalement parlant le président de la « maison de verre » de Treichville. Ce, ont-ils, justifié, en raison de l’article 34 des textes régissant la FIF et relatifs à l’Assemblée générale ordinaire, périodicité et convocation des réunions, en sont point 1. « L’assemblée est convoquée par le comité exécutif une (1) par an en session ordinaire, au plus tard le 30 juin. L’avis est envoyé au moins 2 mois avant l’assemblée générale », stipule le point sur lequel les conférenciers se sont appuyés pour attester la forclusion de Sidy Diallo. En effet, selon Koné Cheick Oumar, qui se réclame toujours président légal du club « vert et rouge », chaque année les textes autorisent la FIF à organiser une assemblée ordinaire. Ce qui, toujours, selon lui, fait un total de 4 sessions ordinaires dont la dernière a eu lieu cette année. Depuis cette session, et précisément le 30 juin dernier, « Sidy Diallo n’est plus président de la FIF et toutes les actions qu’il pose en cette qualité sont nulles et de nul effet. » Koné Cheick a même fait savoir, fort de cette illégalité, une descente sera organisée dans le mois de septembre prochain. Outre de cet état de fait, les conférenciers, qui ont annoncé leurs candidatures à la présidence de la FIF, ont révélé que l’instance de gestion du football ivoirien est « en cessation de paiement » avec une dette de près de 600 millions de francs CFA. Une situation qu’ils disent ne pas comprendre en raison des fonds en milliards que la FIF a engrangé avec la Coupe d’Afrique des nations et les deux participations à la coupe du monde. Raison de tous ces faits, les conférenciers ont porté plainte à la justice pour qu’une administration provisoire gère la FIF en attendant les élections. Déjà ce vendredi, les parties seront face au juge pour en découdre. Affaire donc à suivre…
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