Le président de LIDER, Mamadou Koulibaly a formalisé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre en déposant son dossier de candidature ce lundi à la Commission électorale indépendante (CEI).
Il a annoncé qu’il organisera des Sit-in et des plaidoyers jusqu’à obtenir des élections libres et transparentes.
« De toutes mes forces avec tous ceux qui le souhaite je me battrai pour que nous n’ayons pas encore en 2015, les mêmes types d’élections qu’en 2010. Et je me battrai avec les moyens démocratiques. Je ferai des sit in s’ il le faut. J’organiserai des plaidoyers comme il le faut jusqu’à ce qu’on ait une discussion franche avec le président de la république et candidat pour remettre à plat les institutions de ces élections pour faire les corrections nécessaires. Il ne sert à rien d’organiser des élections et puis ensuite passer cinq ans à faire de la réconciliation. On a déjà fait des expériences en 2000, en 2010. Ca suffit maintenant, » a déclaré Mamadou Koulibaly.
Le président de LIDER a également indiqué qu’il n’est pas satisfait de la liste électorale et du code électoral, puisque des électeurs sont exclus.
« Jusqu’à présent je parlais en tant que candidat déclaré me plaignant de la légalité et de la légitimité des procédures en cours. Maintenant je vais parler en tant que candidat à l’élection présidentielle et en tant que tel je ne suis pas satisfait de la liste électorale, du code électoral et de la composition de la commission électorale, » a-t-il expliqué.
Mamadou Koulibaly dénonce l’utilisation que la Commission électorale laisse faire des moyens de l’Etat par un candidat.
Il prévient que désormais ce n’est plus Koulibaly le candidat potentiel qui va se battre pour l’obtention des meilleures conditions des élections. C’est Koulibaly le candidat à l’élection présidentielle qui mettra tout en œuvre jusqu’au jour des élections pour que l’on puisse obtenir une modification du code, une révision de la liste électorale pour y intégrer toutes les personnes qui viennent maintenant seulement d’avoir leur carte d’identité qui sont ivoiriens, qui ont le droit de voter et dont on a pas du tout le droit d’exclure de la liste électorale.
« Je vais maintenant me plaindre avec beaucoup plus de véhémence de l’utilisation que fait le président de la république Ouattara des moyens de l’Etat pour une campagne sans que la Commission électorale ne s’ en plaigne. Je vais me battre maintenant avec tout ceux qui veulent bien au sein de la CNC, de la Côte d’Ivoire pour manifester le plus brillamment possible aussi bien à la Commission électorale qu’à la RTI qu’à la place de la république jusqu’à ce que nous obtenions les conditions d’une élection démocratique inclusive transparente. Sinon alors, il n’y aura pas d’élections en Côte d’Ivoire, » a ajouté le président de LIDER.
Engagé dans la course au pouvoir, il assure qu’il n’est pas question qu’il retire sa candidature, il est question de tout faire pour que la Côte d’Ivoire aille sur la voie de la démocratie avec tous les candidats et tous les électeurs.
Le candidat a enfin soutenu qu’il n’est exclu que la Coalition nationale pour le changement (CNC) ait un seul candidat si les conditions sont favorables pour des élections transparentes.
« La Coalition nationale pour le changement a décidé dans son agenda qu’il fallait d’abord obtenir des conditions des élections ensuite écrire un programme de gouvernement et choisir son candidat. Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore obtenu les conditions des élections, nous avons donc décidé au lieu d’être candidat déclaré de déposer tous ceux qui le veulent leur dossier et de continuer à nous battre en tant que candidat. La bataille va continuer et quand on va obtenir les conditions des élections nous rédigerons alors un programme de gouvernement et seulement alors nous désignerons notre candidat. » a-t-il conclu.
Koaci.com
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