Le groupe indien a décidé de céder ses parts dans Tata Steel Côte d’Ivoire. Les raisons: Ses ambitions sur les gisements de fer des monts Gao et Tia étant désormais contrariées, a rapporté ‘’Jeune Afrique’’.
La faible fourniture d’électricité, la réalisation du projet de chemin de fer devant relier la zone de production au port de San Pedro, qui tarde à se concrétiser et enfin les cours mondiaux du fer, en pleine tendance baissière, ont fini par décourager l’indien.
Le directeur général de sa filiale ivoirienne Mukesh Ranjan, a, selon « Jeune Afrique », quitté la Côte d’Ivoire après avoir réduit la voilure dans l’Ouest en démontant les trois camps miniers et en donnant leur congé à environ 200 personnes, réduisant à deux salariés, l’équipe managériale qui traitent les affaires courantes à Abidjan, la capitale ivoirienne.
Par ailleurs, Tata Steel a entrepris des négociations avec son partenaire, la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi) pour céder sa part de 75 % dans la coentreprise Tata Steel Côte d’Ivoire.
Le géant indien avait déjà investi plus de 25 millions de dollars dans les travaux d’exploration et de sondage, sur un total de 2 milliards de dollars initialement prévus pour ce mégaprojet.
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