Par Roland Klohi
La production de cultures vivrières en Côte d’Ivoire (l’igname et le manioc étant les plus produits) est passée de 12 à 16 millions de tonnes de 2011 à 2014, soit une hausse de 33 %, grâce au Programme national d’investissement agricole (PNIA), a annoncé le président ivoirien Alassane Ouattara à une cérémonie à Milan (Italie).
« Depuis la mise en œuvre de ce programme, nous avons réussi à augmenter de façon significative la production des cultures agricoles », a annoncé le président ivoirien lors d’une allocution à l’exposition universelle de Milan 2015.
« En 2011, avant le PNIA, le cumul des productions vivrières était d’environ 12 millions de tonnes. En 2014, avec la mise en œuvre du PNIA, le cumul des productions vivrières est passé maintenant à 16 millions de tonnes, soit une augmentation d’un tiers en quatre ans », a-t-il poursuivi.
Le PNIA dont le coût s’élève à 2000 milliards F CFA, est prévu pour couvrir la période 2012-2015.
Ce programme qui entend notamment améliorer la productivité et la compétitivité des produits vrivriers du pays, a permis d’augmenter la production de plusieurs dont le riz.
« En ce qui concerne le riz, qui constitue une denrée alimentaire consommée partout en Côte d’Ivoire, la production de riz blanchi a fait un bond spectaculaire de 793 000 tonnes, passant de 550 000 tonnes en 2011 à 1 343 000 tonnes en 2014 », a indiqué M. Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien qui souligne que « la production a quasiment triplé », « espère » l’autosuffisance en riz du pays « dès l’année prochaine ».
En dépit des efforts du gouvernement ivoirien, la production vivrière ne couvre pas encore les besoins nationaux.
Nombreux sont les producteurs qui abandonnent parfois les cultures vivrières au profit de cultures d’exportation comme l’hévéa ou encore le cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
RKO
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