Présidentielle 2015
Par Patrice Allégbé
Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui brigue un second mandat à la magistrature suprême, a déclaré dimanche à Séguélé, ville située à 511 Km au Nord d’Abidjan, qu’il allait à l’élection présidentielle d’octobre 2015 « très très serein », lors d’un meeting.
« Je vais à ces élections très serein, très très très serein (…) je sais que dans le Woroba (région du nord ivoirien favorable à l’actuel chef d’Etat), le score sera inégalé » et « exceptionnel », a dit M. Ouattara, à un meeting de clôture, après une visite d’Etat de cinq jours.
M. Ouattara a salué « l’appel de Daoukro », une invitation lancée par Henri Konan Bédié, ex-président et leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, un grand allié au pouvoir), qui a demandé à ses partisans de soutenir sa candidature à cette élection présidentielle.
L’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara, a été investi fin avril comme « candidat unique » de la plate-forme des houphouétistes, la coalition au pouvoir, lors d’une cérémonie à Abidjan.
« Nous voulons par cette alliance des enfants d’Houphouët-Boigny (premier chef d’Etat ivoirien décédé en 1993), montrer que la Côte d’Ivoire veut être un pays moderne », a-t-il ajouté.
Pour M. Ouattara « cette élection est importante » en dépit de l’appel d’une frange de l’opposition à boycotter le processus. « Le problème, c’est qu’il faut voter massivement pour fermer la bouche à ceux qui bavardent et qui ne savent que bavarder ».
Il a rappelé que la liste électorale provisoire qui est disponible depuis samedi comptait 6.300.504 électeurs, ce qui « veut dire que le processus électoral est enclenché ».
« Je souhaite pour ma part qu’il y ait le maximum de candidats et que les Ivoiriens puissent choisir massivement celui qui est au travail et qui ne passe pas son temps à bavarder dans les journaux », a-t-il lancé à l’endroit de ses détracteurs.
Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leur candidature à cette élection présidentielle prévue le 25 octobre 2015, dont l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny et Affi N’Guessan, le chef du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
PAL
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