Après la levée de l’embargo sur son diamant en avril 2014, la Côte d’Ivoire a repris les activités d’exploitation et d’extraction de ce minerai, a appris l’AIP de source proche du ministère de l’Industrie et des Mines, qui annonce des échanges, samedi à Séguéla (Nord-ouest), entre le ministre Jean-Claude Brou et les bureaux d’achats, collecteurs et société coopératives d’exploitation de diamant exerçant dans ce département.
Cette « visite de travail » de M. Brou, qui entre dans le cadre de la visite d’Etat qu’effectue le Président Alassane Ouattara dans le district du Woroba, le conduira notamment au bureau du projet Droits de propriété et développement du diamant artisanal (DPDDA II), qui a permis la délimitation d’une quinzaine de villages pour l’exploitation et l’extraction de diamant.
Ce projet cofinancé par les USA et l’Union européenne, en vue améliorer les activités économiques dans ces localités, a également permis le réaménagement d’un ancien site minier en bassin piscicole dans le village de Bêkôrô, situé derrière l’aéroport de Séguéla, que Jean-Claude Brou va visiter.
Il se rendra aussi sur des parcelles en activités dont celle de « Djawara » exploitée par la société coopérative de Bobi, ainsi que le camp minier de la SODEMI, avant d’avoir une séance d’échanges avec les bureaux d’achats, collecteurs et société coopératives d’exploitation de diamant.
Un embargo onusien qui frappait le diamant ivoirien depuis 2005, du fait de la crise militaro-politique (2002-2011), a été levé en avril 2014.
La production annuelle de diamant en Côte d’Ivoire se situe autour de 300.000 carats (1 carat = 0,2 gramme), plaçant le pays bien loin derrière les premiers producteurs mondiaux (Botswana, Russie, Angola, Canada). Entre 200.000 et 300.000 Ivoiriens en vivent, faisant essentiellement de l’extraction artisanale
akn/tm
AIP
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