Côte d’Ivoire: Le procès de deux ex-chefs militaires pro-Gbagbo renvoyé au 27 juillet

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Par Anselme Blagnon

Le Tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé mardi au 27 juillet, le procès des Commandants Anselme Seka et Jean-Noël Abéhi , deux ex-chefs militaires proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, accusés pour des faits en rapport avec la crise post-électorale de novembre 2010 à avril 2011.

A la reprise du procès suspendu le 11 juin pour complément d’informations, le président du tribunal, Tairou Dembélé a affirmé avoir reçu un courrier de Me Dirabou, avocat du Commandant Seka, lui notifiant son absence du territoire ivoirien jusqu’au 15 août.

“Le délai indiqué n’est pas raisonnable” a jugé M. Dembélé estimant que le tribunal “ne peut pas attendre” jusqu’au 15 août.

Le tribunal a décidé du renvoi de l’affaire à lundi pour permettre soit à Me Dirabou de regagner la Côte d’Ivoire dans un délai plus raisonnable, soit de désigner un confrère pour la défense de son client ou de permettre à M. Seka de se faire assister par un autre avocat.

Anselme Séka, capitaine de gendarmerie, était le responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo, l’ex-Première Dame.

En fuite après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait plus de 3.000 morts et s’est conclue par la chute de M. Gbagbo, il avait été arrêté le 15 octobre 2011, à l’aéroport d’Abidjan, alors que son avion était en transit et qu’il voyageait sous une fausse identité.

Il est inculpé pour “meurtre, détournement de derniers, violations de consignes’’.

L’ancien chef de l’escadron blindé d’Agban, le plus grand camp de gendarmerie du pays, basé à Abidjan, Jean-Noël Abéhi, également en fuite a été arrêté le 5 février 2013 au Ghana voisin puis extradé en Côte d’Ivoire.

Il est poursuivi pour “désertion à l’étranger” et “violation de consignes”.

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