Affi N’guessan, le président « suspendu » et « exclu » du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) s’est dit dimanche confiant pour des élections apaisées dans le pays.
« Nous ne devons pas avoir peur d’aller voter, car nous avons consenti des efforts pour qu’il n’y ait plus de fusil, de palabre inutile. Ce qui nous éviterait le chaos », a assuré l’ancien premier ministre lors d’une tournée dans le département de Didiévi (centre) .
L’homme qui dirige le parti « officiellement » depuis une quinzaine d’années, a exhorté les Ivoiriens à préserver la paix en se débarrassant des « seigneurs de la guerre ».
« Au nom de la paix, nous devons nous entendre pour que nos prisonniers sortent des prisons, nos exilés reviennent au pays, que les comptes soient dégelés », a-t-il plaidé.
De son avis, l’élection présidentielle, prévue en octobre 2015, sera l’affaire des Ivoiriens qui aspirent au changement utile.
« Nous n’avons pas le choix d’être absents à ces élections parce que la Côte d’Ivoire nous attend aux affaires », a-t-il déclaré, faisant état de sa candidature au prochain scrutin.
Pour lui, les Ivoiriens ont aujourd’hui soif d’alternance et l’opposition doit pouvoir répondre à cette aspiration.
« Notre parti doit être là pour incarner cette aspiration des ivoiriens au changement et donc c’est pour cela que nous serons présents », a conclu M. Affi Nguessan, dont la candidature n’est pas soutenue la grande majorité des membres du FPI [divisé].
Certains membres de ce parti s’opposent à toute candidature tant que leur leader Laurent Gbagbo sera en prison à la Haye.
Avec agences
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