Par Sylvie Kouamé
De nombreux observateurs du marigot politique ivoirien avait cru bon de lier l’acharnement du couple Affi N’guessan et Angeline Kili contre Laurent Gbagbo, en partie, aux trois années d’incarcération de dame Kili à la prison d’Abidjan pour «détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce».
Jeune-Afrique revient cette semaine sur le parcours d’une « simple » secrétaire de direction, bombardée par pure népotisme et clientélisme, présidente de l’important Fonds de régulation et de contrôle de la première filière d’exportation, le binôme café-cacao, par celui qui était encore son amant, alors Premier Ministre de la Côte-d’Ivoire. C’est cette dame, condamnée à 20 ans de prison fin 2013, en liberté conditionnelle en attendant son procès en appel [qui tarde depuis des années], qui pense aujourd’hui trouver l’occasion de prendre sa revanche sur Laurent Gbagbo.
Affi avait « fait tout pour obtenir l’indulgence du chef de l’État, organise deux réunions du parti présidentiel pour rallier des hommes influents à sa cause, mais ne parvient pas à ses fins. Il multiplie alors les entrevues discrètes avec sa belle, à la nuit tombée, dans le quartier VIP de la Maca. » écrit en effet Jeune-Afrique.
Les millions de militants du Front populaire ivoirien qui cherchent toujours les raisons de l’acharnement presque aveugle d’Affi N’guessan, quitte à détruire tout le parti, trouveront ici un élément d’explication.
« Nul doute qu’elle conserve, à l’endroit de Laurent Gbagbo, une rancœur tenace, entretenue par les difficultés que son amant rencontre à s’imposer à la tête du Front populaire ivoirien (FPI) » ne manque pas de conclure Jeune-Afrique.
Connectionivoirienne.net
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