Des cartes bancaires remises aux ex-combattants en Côte d’Ivoire

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Abidjan – La Cellule de coordination et de suivi de la réinsertion (CCSR) des ex-combattants a entamé, lundi, la remise de cartes bancaires aux bénéficiaires des programmes de réinsertion pour la perception de leur filet de réintégration d’un montant de 800 000 FCFA par personne.
« Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer que désormais, les bénéficiaires des programmes de réinsertion recevront tous leur filet de réintégration par cartes bancaires », a déclaré le Coordonnateur de la CCSR, Christian Ago Kodia au cours d’une cérémonie de remise symbolique de ces cartes bancaires dont l’opération grandeur nature de distribution est prévue à partir de mercredi.

Pour faire face à l’engouement constaté au niveau des caisses de nos partenaires financiers en charge du paiement des filets de réintégration, a-t-il expliqué, « nous avons au regard du nouveau schéma de réinsertion qui place la formation en bout de chaîne et responsabilise le bénéficiaire, opté pour la carte magnétique ».
Selon lui, au-delà de ces pécules de formation et du filet de réintégration, les bénéficiaires doivent comprendre que la « formation à un métier est capitale », car, « c’est de la formation qu’ils peuvent tirer le plus grand profit pour tout le reste de leur vie ».

La CCSR dispose des opportunités de formation dans les BTP (Bâtiment et travaux publics), de l’agropastoral, de l’énergie solaire. « J’exhorte tous nos bénéficiaires à se former pour être effectivement des opérateurs économiques dans un futur très proche », a lancé M. Kodia.

Il par ailleurs, rassuré que les ex-combattants traités par l’ex-ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration) « ont tous été désarmés et démobilisés », certains sont durablement réintégrés dans le tissu socio-économique et d’autres sont en cours de réintégration.
« Ceux que nous invitons à la formation font partie de cette dernière catégorie. Il s’agit de ceux qui sont en resocialisation, ceux qui sont dans la phase d’orientation professionnelle et ceux qui attendent d’aller en resocialisation », a encore expliqué Christian Ago Kodia, rassurant qu’ils « seront traités et bénéficieront des mêmes avantages que leurs camarades qui ont été traités par l’ex-ADDR ».

Pour ce faire, a conclu le patron de la CCSR, « je les invite à la discipline et à l’ordre, socle d’un environnement de sérénité, propice au travail que nous devons faire pour eux ».
Créée fin juin en remplacement de l’ADDR, la CCSR a pour missions l’organisation et la coordination des activités de resocialisation. Elle assure également la gestion de la base de données et le référencement aux structures spécialisées de mise en œuvre des activités de réinsertion des ex-combattants, ainsi que celle des conventions conclues par l’ADDR.
APA/AIP

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