Côte d’Ivoire (actualisé) – Une banale affaire de fête de football met la rivalité Soro-Bakayoko à nu encore

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La tension entre les clans Soro et Ouattara-Bakayoko serait énorme ces derniers jours suite aux inculpations des anciens rebelles proches de Soro, Chérif Ousmane, Losseni Fofana, Eddie Medy et Koné Daouda dit Konda, par la justice ivoirienne. Pour des proches de Soro qui se trouve en France actuellement, « c’est Hamed Bakayoko qui manipule avec la complicité de monsieur et madame Ouattara pour les affaiblir », la finalité des inculpations de ses ex comzones étant de faire épingler Soro par la CPI. Vrai ou faux, une banale affaire d’amusement vient encore étaler cette rivalité au grand jour.

Abidjan : la Nuit du football africain victime de la rivalité Soro-Bakayoko

Le comité d’organisation de la 3ème édition de la Nuit du football africain (NFA), qui a eu lieu le 20 juin 2015 à Abidjan en Côte d’Ivoire , a animé une conférence de presse mercredi 8 juillet, dans la capitale économique ivoirienne.

Yves Sawadogo et son équipe estiment le bilan moral des trois éditions de la NFA ‘’ assez positif’’.

Toutefois l’agent de joueur assure que le bilan financier n’est pas ‘’du tout réjouissant’’.

Il a évoqué la ‘’rivalité’’ Hamed Bakayoko (ministre d’Etat ivoirien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité ) et Guillaume Soro ( Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire) , deux poids lourds du régime ivoirien , qui leur aura été préjudiciable.

«Au moment où nous vous parlons, nous traînons encore des dettes de la 3ème édition de la Nfa dont nous espérons arriver d’ici deux ou trois mois à payer une bonne partie. Cela avait été d’ailleurs le cas au terme de la 1ère et de la 2ème édition. Pour les deux premières éditions, nous avons eu comme parrain le ministre d’Etat Hamed Bakayoko que nous tenons à remercier ici pour son soutien. Nous disons également merci aux autorités équato-guinéennes pour leur soutien à la 2ème édition. Pour la 3èmeédition qui vient de s’achever, nous avons eu le soutien du président Guillaume Soro à qui nous disons merci ici », a déclaré le patron de la NFA , qui a fait cette révélation : « Cette année, nous avons été trop torpillés auprès du président Guillaume Soro . On nous a jeté des peaux de bananes. Mais le président Soro, en tant que vrai homme politique, s’est mis au-dessus. Il connaît la gestion des hommes. Ils sont allés lui dire des choses pas possibles, du genre : ‘’ils étaient avec Hamed Bakayoko etc… ‘’. Laissez-moi vous dire que nous ne faisons pas de la politiques, même si dans le sport, on retrouve un peu de la politique avec la présence des hommes politiques. Que ces deux personnalités sachent que cette situation de rivalité politique nous a assez fait du mal ».

Le président du comité d’organisation a menacé de délocaliser l’événement hors de la Côte d’Ivoire, après trois éditions passées en au bord de la lagune Ebrié ivoirienne , si les sponsors continue à trainer les pieds dans l’organisation de la NFA ‘’un événement continental’’.

Claude Dassé
Afrikipresse.fr

Erratum

Suite à notre compte–rendu de la conférence de presse tenue par les organisateurs de la Nuit du Football Africain le mercredi 8 juin dernier, nous avons été tout de suite interpellés par les concernés, qui ont estimé que leurs propos avaient été quelque peu déformés.
En effet, Yves Sawadogo et son équipe tiennent à préciser qu’ils n’ont jamais dit avoir été victime d’une quelconque rivalité entre leurs deux derniers parrains, mais plutôt qu’il était préjudiciable que certaines personnes entretiennent une pseudo rivalité entre ces deux personnalités politiques de premier plan, s’adonnant au petit jeu des « torpilles » chez l’un puis chez l’autre.
La chute de l’article a également attiré l’attention des organisateurs de la grande soirée de distinction africaine, en ce sens qu’ils disent ne jamais avoir formulé de menaces quant à la tenue de l’évènement en Côte d’Ivoire ; mais plutôt avoir dit que bien qu’ils aient affirmés leur préférence pour la Côte d’Ivoire comme pays hôte des prochaines éditions de la NFA, ils n’occultaient pas la possibilité de délocaliser l’évènement, en répondant aux appels du pied de certaines capitales africaines, si l’accompagnement des sponsors se faisait toujours aussi insuffisant…. Ceci faisant écho au fait que les apports desdits sponsors, depuis 3 ans maintenant, n’ont jamais été à la hauteur des charges que nécessitait l’évènement de dimension continental..

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