En France, la majorité socialiste au pouvoir n’a pas manqué de railler le revirement de M. Sarkozy sur la question de la dette grecque.
Dans Le Monde daté du 2 juillet, défendait une ligne très dure, en décrétant de manière prématurée que le gouvernement grec avait « suspendu de fait, de lui-même, l’appartenance de la Grèce à la zone euro ». L’ancien chef de l’Etat a effectué un revirement complet sur ce dossier, en se disant favorable à la recherche d’un accord avec Athènes pour lui permettre de rester dans la zone euro, après s’être résolu à sa sortie de la monnaie unique.
« Tout doit être fait pour trouver un compromis » entre la Grèce et ses créanciers, a déclaré le président des Républicains (LR), mercredi 8 juillet, sur TF1, à condition que les termes de cet accord ne menacent pas la « crédibilité » des 18 autres pays de la zone euro
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«Sur le fond et le ton, il a changé de position à 180 degrés, entre ce qu’il a dit il y a une semaine avec force d’intention dans des discours dont il a l’habitude et hier soir [lors de son intervention au journal de 20 heures de TF1] », a moqué Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, jeudi 9 juillet, sur RTL. Ce proche de François Hollande en a conclu : « Nicolas Sarkozy avait un plan, c’était la sortie de la Grèce. Je m’aperçois que, hier soir, il a changé d’avis. »
Interrogé par Le Monde, l’entourage de M. Sarkozy conteste tout changement de position de l’ancien chef de l’Etat, tout en soulignant que « le contexte a évolué depuis la semaine dernière, avec la victoire du non au référendum».
Avec leMonde.fr
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