Suite à cinq mois d’intenses négociations infructueuses avec l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI, le parti de gauche anti-austérité au pouvoir à Athènes, Syriza avait appelé à un référendum.
Les quatre derniers sondages publiés [pas toujours fiables] sur ce référendum de ce dimanche ne donnaient pas de gagnant clair.
Depuis 2010, la Grèce a reçu une aide de 240 milliards d’euro de ses créanciers [EU, BCE et FMI]. L’argent a servi en grande partie à racheter les créances privées [banques et fonds d’investissement] de l’État et à renflouer les banques locales en capitaux.
Fin juin, Athènes devait verser au FMI et à ses créanciers européens plus de 7 milliards d’euro, mais l’engagement n’a pas été tenu.
La question soumise aux électeurs ce dimanche est : « faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin? ».
Même si le vote est très suivi sur la planète, dont en zone Franc CFA en Afrique et particulièrement en Europe, le doute persiste sur son issue.
Le gouvernement du premier ministre Alexis Tsipras qui a appelé à voter ‘’non’’ espère sortir victorieux du vote en retournant renégocier avec ses créanciers.
Mais certains analystes estiment que quelle soit l’issue du scrutin, les négociations avec l’Union européenne resteront ardues.
La question de sa sortie de la zone euro est officiellement évoquée, mais elle n’est pas non plus facile à réglée comme par un coup de baguette magique.
Les banques grecques fermées depuis presque une semaine rouvriront mardi 7 juillet, selon le Premier ministre Alexis Tsipras, mais avec un manque ou une insuffisance d’argent liquide dans les caisses.
Avec agences
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