Par Roland Klohi
Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a déclaré vendredi que « les grèves sauvages ont un impact négatif » sur la qualité de la formation universitaire, lors d’une cérémonie à Yamoussoukro (capitale politique, à environ 230 km au Nord d’Abidjan).
« Les grèves sauvages, les actes de violence et d’indiscipline ont un impact négatif sur la qualité de la formation et la crédibilité de notre système d’enseignement supérieur », a déclaré Gnamien Konan, à une cérémonie de clôture d’une campagne de sensibilisation à la culture de la paix en milieu universitaire.
« A cause des arrêts de travail intempestifs, des troubles et des mouvements de violences, nos établissements d’enseignement supérieur ont perdu leur marque de qualité », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’ »il y a deux décennies ou plus loin, aucun étudiant ivoirien n’allait dans la sous-région pour faire des études (et) tous nos frères de la sous-région venaient en Côte d’Ivoire ».
Il a estimé que « cette situation (qui favorise la baisse de la qualité de la formation) a pour conséquence directe un taux de chômage élevé parmi les diplômés car aucune entreprise sérieuse ne souhaite recruter des diplômés mal formés ayant une réputation qui laisse à désirer ».
M. Konan a toutefois signalé que les actions entreprises par le gouvernement ivoirien pour « améliorer l’efficacité interne et externe du système de l’enseignement supérieur (…) resteront vaines s’il n’y a pas de paix dans les universités et grandes écoles ».
Lancée le 26 février à l’initiative de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, cette campagne de sensibilisation de proximité sur la culture de la paix en milieu universitaire a pris fin le 23 juin.
RKO
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