Par Anselme Blagnon
Trois syndicats dont la Coordination nationale des enseignants et chercheurs du supérieur de Côte d’Ivoire (CNEC) ont souhaité jeudi à Abidjan que le gouvernement revoie à la hausse les primes de recherche accordées aux professeurs, à l’issue d’une assemblée générale.
« L’assemblée générale a retenu que la prime de recherche que l’Etat de Côte d’Ivoire concède aux enseignants soit améliorée parce que l’Etat ivoirien voudrait nous aligner sur l’Etat du Niger » après négociations, a affirmé Johnson Koumassi qui s’est exprimé au nom de la CNEC, du SYNARES (Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur) et de l’UNESUP (Union nationale des enseignants du supérieur).
Au Niger, où les primes de recherches sont les plus élevées de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), les assistants perçoivent une prime de recherche annuelle de deux millions F CFA, les maitres-assistants touchent 2,4 millions F CFA tandis que les maitres de conférence et les professeurs titulaires ont 2,2 millions FCFA.
En Côte d’Ivoire, les primes de recherche s’élèvent à 800.000 F CFA pour les assistants, un million F CFA pour les maitres assistants et 1,2 million F CFA pour les maitres de conférence et les professeurs titulaires.
Le porte-parole des trois syndicats a jugé « insuffisant » que les primes de recherche soient allignées sur celles du Niger, estimant que la Côte d’Ivoire « locomotive de la zone UEMOA mérite mieux ».
D’avril à mai, la CNEC a observé une grève de plus trois semaines pour des revendications salariales, avant de suspendre son mot d’ordre le 15 mai pour entamer des discussions avec le gouvernement.
Le 1er mai le gouvernement ivoirien a mis sur pied un comité chargé de finaliser l’augmentation des primes de recherche à compter de janvier 2016.
ABL
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