La Côte d’Ivoire met fin au processus de Désarmement (ADDR)

Abobo camp commander Jah GAO (2ndL) and Ivorian Defence minister Paul Koffi (R) and Justice and Human Rights minister Gnenema Mamadou Coulibaly (2ndR) arrive on November 28, 2012 to visit the cells at the military camp of the Ivory Coast Republican Forces (FRCI). The International Federation for Human Rights (FIDH) denounced on November 27 the existence of illegal detention centres and cases of torture and disappearance in Ivory Coast, claiming to have recorded "dozens" of human rights violations. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU        (Photo credit should read SIA KAMBOU/AFP/Getty Images)
AFP PHOTO/ SIA KAMBOU (Photo credit should read SIA KAMBOU/AFP/Getty Images)

Le Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2015 a adopté deux décrets :

• un décret mettant fin aux activités de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration des ex-combattants (ADDR) ;
• un décret portant création de la Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion, en abrégé CCSR.

Créée par le décret n° 2012-787 du 8 août 2012, l’ADDR est parvenue au 04 juin 2015, à démobiliser, à réinsérer et à réintégrer 55.000 ex-combattants sur un total initial de 74.000, dont 64.000 se sont effectivement présentés pour être pris en compte. Le taux de réinsertion de 85%, jugé très satisfaisant, peut permettre de mettre fin aux opérations de l’ADDR sans encourir un risque sécuritaire élevé.

Les présents décrets matérialisent, d’une part, l’achèvement des missions de l’ADDR et transfèrent à titre transitoire à la CCSR, créée à cet effet et placée sous l’autorité du Conseil National de Sécurité, les activités de réinsertion des ex-combattants démobilisés par l’ADDR.

Ainsi, la Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion [CCSR] aura pour missions, l’organisation et la coordination des activités de resocialisation menées, par ailleurs, par le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, la Gendarmerie Nationale, l’Institut National de Santé Publique, la Croix Bleue ou toute autre structure nationale ou internationale. Elle assurera également la gestion de la base de données et le référencement aux structures spécialisées de mise en œuvre des activités de réinsertion des ex-combattants, ainsi que celle des conventions conclues par l’ADDR.

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