Côte-d’Ivoire déchets toxiques – La justice va-t-elle blanchir Konéco, Gohourou, Léocadie et Awa en appel ?

SinalyetKONECO

Côte d’Ivoire-Déchets toxiques/ La justice ivoirienne veut couvrir les présumés faussaires Koné Cheick Oumar, Gohourou Zialo Claude, Digbeu Léocadie et Awa N’Diaye, épouse M’baye

Au terme de l’audience du mercredi 24 juin 2015, Mme le premier Président de la Cour d’appel a arrêté la date du 15 juillet 2015 pour le délibéré du jugement en appel de l’affaire des déchets toxiques.

En effet, après la plaidoirie du conseil des victimes des déchets toxiques du Renavidet-Ci, Me Diavatché Tanoh Pierre, en date du mercredi 17 juin 2015, l’audience du 24 juin 2015 a ouvert sur le réquisitoire du Parquet général. Qui a requis la confirmation du jugement en première instance et la requalification de la charge de complicité d’abus de confiance et blanchiment de capitaux en recèle de fonds détournés. Une manière voilée pour les avocats généraux de demander qu’il ne soit pas retenu contre Koné Cheick-Oumar les infractions de complicité dans le détournement des 4,623 milliards Fcfa destinés à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques.

Les preuves. Le procès verbal d’appel du 15 janvier 2015, de l’avocat du conseil des victimes des déchets toxiques du Renavidet-Ci, Me Diavatché Tanoh Pierre qui a été entendus au nom des victimes à la police économique, par le capitaine Amara, ainsi que la liste des victimes ont curieusement disparu des dossiers judiciaires. Pis, la Cour a dénié au conseil des victimes sa constitution de partie civile. Mieux, la juridiction ivoirienne fait croire que le Renavidet-Ci qui a un récépissé et ne détendant d’agrément n’est pas reconnu. Alors qu’au regard de l’article 37 de la loi N°60-315 du 21 septembre 1960, il faut être détenteur d’un récépissé de déclaration. Ce qui a été présenté par le président du Renavidet-Ci, Charles Koffi.

Curieusement, bien qu’absents, Gohourou Zialo Claude, Digbeu Léocadie et Awa N’Diaye, épouse M’baye n’ont été inquiétés par la moindre poursuite judiciaire, bien que cités dans le détournement de la somme évoquée plus haut.

Alors que la salle se vidait après l’annonce de Mme le premier président de la Cour d’appel, Koné Cheick-Oumar est retourné à la barre pour tancer le cabinet anglais Leigh Day and Co. Car, selon lui, « Tout ce qui se passe ici, Mme, a été suscité et est orchestré par le cabinet anglais Leigh Day and Co. C’est ce cabinet qui est derrière Koffi Hannon Charles ». Quant à Charles Koffi, il s’en remet à la Cour. « Pour nous la Cour dira le droit,» a-t-il conclu.

Hervé Coulibaly

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.