Le Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENADVIDET-CI) annonce des marches éclatées à compter du 25 juin prochain.
Dans un courrier adressé ce jour au ministre d’État ministre de l’Intérieur et de la sécurité, les organisateurs de ces manifestations indiquent les sites que leurs membres assiégeront dans les prochaines heures.
« Nous venons par la présente vous informer qu’à partir du jeudi 25 Juin 2015 à 9H30 mn et ce, jusqu’à nouvel ordre, nous organiserons des manifestations pacifiques éclatées devant le siège du RDR, la haute autorité pour la bonne gouvernance, le domicile de monsieur GNENEMA Coulibaly, les palais présidentiels et de la justice du Plateau, l’Assemblée Nationale et l’inspection générale de la justice, » lit-on dans ce courrier.
« En dépit de l’appel interjeté par Me Diavatche Pierre, avocat des victimes concernées par la procédure en cause et non encore indemnisées à ce jour, la première présidente et le ministère public de céans ont persisté pour dire que cet appel a été fait par notre président d’association, Charles Koffi Hanon, l’une des parties civiles pour le voir être déclaré irrecevable à l’égard desdites victimes, » accuse le signataire de cette lettre, le chargé des affaires contentieuse, Gnimplé Casio.
Selon lui, la première présidente de la cour a déclaré à leur conseil que le RENADVIDET-CI n’ est pas constitué légalement d’où le rejet de l’appel.
Il est convaincu que sans agrément le Réseau peut fonctionner conformément à la loi N°60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations.
« Une association pour exercer légalement a l’obligation de déposer ses statuts et règlements intérieurs au ministère de l’intérieur et le silence dudit ministère au terme de trois mois à compter de la date du dépôt desdits documents, l’association en cause est légalement autorisée à exercer librement ses activités. Et à cet effet, un récépissé de déclaration y relatif est délivrée par ledit ministère. L’ agrément permet à l’ association de se faire inscrire au journal officiel de la république de côte d’ ivoire pour avoir la personnalité juridique et ainsi permettre à l’ association en question d’ ester en justice au nom et pour le compte de ses membres, » a expliqué le chargé des affaires contentieuses.
Il conclut en affirmant qu’à défaut d’agrément les victimes elles-mêmes peuvent valablement se faire représenter par un avocat au terme de l’ article 20 alinéa 1 du code civil.
Source: Koaci.com
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