Par Manuella Yapi
La représentante du directeur régional de l’OIT (Organisation internationale du travail) à San-Pedro dans le sud-ouest ivoirien, Monique Koffi, a déclaré vendredi que les pires formes du travail des enfants touchent près de « sept enfants sur dix » en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.
« En Côte d’Ivoire, l’enquête sur les pires formes du travail des enfants en 2013 a révélé que plus d’1,9 million d’enfants sont concernés par le travail à abolir, soit quasiment sept enfants sur dix économiquement occupés et un enfant sur cinq âgé de cinq à dix-sept ans », a indiqué Mme Koffi.
Elle a ajouté que « des millions d’enfants dans la sous-région (Afrique de l’ouest) restent encore engagés dans des activités économiques diverses favorisées par un secteur informel prépondérant, des faiblesses institutionnelles, des inadéquations dans les systèmes éducatifs et un large et persistant taux de pauvreté ».
Le « secteur éducatif » a un rôle « important » à jouer dans l’éradication du « calvaire que vivent ces enfants », ce qui constitue « un défi mondial (…) même si les plus récents rapports globaux de l’OIT de 2004 et 2008 ont enregistré une baisse globale du fléau », selon Monique Koffi.
Du 04 au 06, 22 Ivoiriens, Maliens et Burkinabès ont été interpellés dans la région de San-Pedro lors d’une opération lancée par l’Organisation internationale de police (INTERPOL) en collaboration avec l’OIT, dans le cadre de la lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants.
MYA
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