Interview de Kouakou N’guessan président du GRAPA-PDCI (Section Côte-d’Ivoire)
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1/Pouvez-vous nous décliner votre identité ?
A l’état civil je réponds au nom de KOUAKOU N’GUESSAN. Je suis Capitaine de vaisseau de la Marine nationale, officier supérieur de l’Armée (l’équivalent de Colonel dans l’Armée de terre). J’ai fait valoir mes droits à la retraite depuis le 1er janvier 2014..On m’appelle affectueusement Colonel KAKA’O pour les intimes. Je suis marié et père de famille. (Rires….) !
2/ Comment êtes-vous venue l’idée d’assumer les premiers rôles de GRAPA-PDCI en Côte d’Ivoire ?
C’est tout simple. C’est une histoire d’amour et de raison entre le PDCI-RDA du Père fondateur de la Nation ivoirienne et moi. J’ai milité très jeune au collège au sein du Mouvement des Etudiants et Elèves de Côte d’Ivoire(MEECI) et suis devenu à la suite, le trésorier général au bureau exécutif de ce mouvement estudiantin à l’université d’Abidjan.
C’est donc un grand honneur pour moi de retrouver mes premières amoursen me faisant copter par le Bureau Exécutif de GRAPA-PDCI, de ce groupe de réflexion et d’appui aux actions de notre grand parti le PDCI-RDA. Et ce, pour l’aider à jouer les premiers rôles au niveau national.
3/ Pourquoi le GRAPA-PDCI s’oppose-t-il à l’appel de DAOUKRO en refusant la conduite du parti dirigé par son Président Mr Henri Konan BEDIE?
Sans vouloir jeter l’anathème sur les principaux acteurs de la vie politique en Côte d’Ivoire après le décès du « Vieux », le vénéré Père de la Nation, je veux simplement dire que j’ai mal à mon pays. La Côte d’Ivoire ce beau pays, jadis havre de paix, est devenue presqu’ingouvernable, après le coup d’état perpétré en décembre 1999. Et l’histoire s’écrit encore avec de nouvelles pages noires qui ternissent malheureusement l’image de paix léguée par le Bélier de Yamoussoukro. Paix à son âme !
Tout récemment à DAOUKRO, lors de la visite d’Etat de l’actuel Président de la République dans la région de l’IFFOU ; M. Henri Konan BEDIE, le premier responsable de ce grand parti de rassemblement, de façon unilatérale, a décidé que le PDCI-RDA accompagne le candidat du RDR à rempiler un deuxième mandat au mépris des textes et résolutions du parti cinquantenaire.
Devant ce déficit de démocratie et de l’opprobre servi à la majorité des vaillants militants et sympathisants du PDCI, cette décision impopulaire baptisée ‘’ appel ‘’ de Daoukro qui s’apparente à une véritable trahison, cet appel dis-je, n’a pas rencontré l’adhésion de GRAPA-PDCI qui est une organisation d’ivoiriennes et d’ivoiriens de la diaspora et d’ici, qui croient aux valeurs et idéaux du Parti créé par Félix Houphouët-Boigny, le père fondateur…Je suis au service de ce grand parti d’avant-garde :le PDCI- RDA
4/ Pourquoi le choix du GRAPA-PDCI s’est porté sur BANNY et non sur un autre membre influent du PDCI-RDA votre parti? Ceux-là mêmes que les gens qualifient d’irréductibles et de frondeurs?
Le choix de Charles Konan BANNY n’est pas fortuit. Il présente le meilleur profil pour le GRAPA-PDCI. Il incarne les valeurs authentiques de « l’houphouétisme ». C’est un homme épris de paix et capable de changer les habits de laideur de la Côte d’Ivoire, avec ses corollaires d’insécurité permanente dans un pays de ‘’non-paix et de non-guerre’’. Il vient pour rétablir la sécurité et instaurer une véritable réconciliation des esprits et des cœurs entre tous les enfants de cette Côte d’Ivoire malade de sa gouvernance.
5/ Quelles sont les perspectives de GRAPA-PDCI pour accompagner le candidat Charles KONAN BANNY, votre candidat à la prochaine joute présidentielle?
Il s’agira pour le GRAPA-PDCI d’apporter son soutien franc et sans retenue afin d’accompagner désormais, la parfaite communication et d’informations mise en place pour la direction de campagne de Charles Konan BANNY, pourmobiliser et rassurer les vaillantes populations ivoiriennes. Et ce, en s’inscrivant pleinement dans la recherche de la paix et de la sécurité par le dialogue pour le rétablissement de la vraie réconciliation.
6/ Quelle sera votre stratégie pour créer l’engouement nécessaire dont vous faites allusion, autour du candidat Charles KONAN BANNY, pour cette future bataille présidentielle où le ‘’candidat de l’Appel de DAOUKRO’’ dispose d’énormes moyens financiers d’une part ; et de tout le dispositif de l’appareil d’Etat, des institutions (CEI, Cour Suprême, Conseil Constitutionnel) acquis à sa cause d’autre part?
(rires…) Nos actions immédiates ?
Le GRAPA-PDCI va bientôt à travers une caravane nationale, annoncer officiellementla candidature de BANNY à tous les ivoiriens. Cette caravane partira du District d’Abidjan, à travers des rencontres d’explications et de sensibilisation.
Nous devrons pouvoir expliquer aux braves populations ivoiriennes qui vivent dans la misère galopante, malgré les innombrables projets et promesses qui ne profitent qu’à une politique de rattrapage ethnique et de redressement militaire, que Charles KONAN BANNY est le candidat du GRAPA-PDCI à la présidentielle.
Après l’étape d’Abidjan, nous aurons l’obligation de gagner le reste de la Côte d’Ivoire et tous les confins du territoire national.
Après les différentes étapesdes communes d’Abidjan, la caravane devra sillonner le pays profond dans les différentes régions que compte notre payspour une sensibilisation tous azimuts.
Les délégations devront mobiliser les populations autour de la candidature de BANNY autour des thèmes qui seront débattus et devront porter sur :
o La réconciliation nationale
o La Contribution au renforcement des liens entre militants d’un même Parti d’une part et la saine collaboration et compétition avec les autres Partis d’autre part
o La Contribution au retour d’une paix définitive en Côte d’Ivoire après la crise postélectorale par une vraie réforme de l’Armée, le désarmement et la réinsertion parfaite des ex-combattants.
7/ Quel peut être votre dernier mot ou l’appel que vous voudriez bien lancer aux militants du PDCI-RDA d’une part et aux sympathisants de Charles KONAN BANNY d’autre part.
Je n’ai pas de dernier mot mais je tiens à vous remercier pour l’interview que vous aviez accepté volontiers de m’accorder ce jour, et qui participe du débat démocratique.
Je voudrais donc en guise de conclusion, réitérer l’appel du Candidat Charles KONAN BANNY et rappeler ceci :
« ….A la vérité, la Côte d’Ivoire a besoin de CHANGEMENT. La Côte d’Ivoire avec sa mosaïque de peuples n’a pas besoin de l’hémogénie d’un groupe ethniqueau 21è siècle au nom du rattrapage ethnique érigé en mode de gouvernement depuis cinq ans. Ce pays, riche de ses terres, de son sous-sol, de ses cours d’eau et de ses hommes a mieux à offrir que ce spectacle comique actuel appelé « émergence ». /.
Par L.S.
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