Que les choses soient claires : il n’y a aucune problème de coordination ni aucune cacophonie au sein de la CNC. Cette coalition est le fruit de deux années de travail et de négociations avec diverses organisations politiques et de la société civile.
C’est donc une organisation sérieuse qui s’est donnée une charte et des principes de fonctionnement. D’après ces textes, la coalition ne comporte a ce jour aucune organisation de jeunesse, de femmes ou de l’extérieure. De fait, toute les initiatives qui tenteraient de faire croire à l’opinion que ces structures existent et qu’elle agissent au nom de la CNC n’est que pure chimère.
Pour qu’un combat aboutisse, il faut certes des soldats, mais alors des soldats organisés, qui agissent selon un plan de bataille clair et coordonné. Sinon, ils ne seront pas plus efficaces qu’un troupeau de moutons. Pour dire que certes la jeunesse est le fer de lance de notre lutte, mais elle doit apprendre à choisir entre la ligne de la rigueur et la médiocrité.
Soit on est pour la rigueur et on respecte les textes qui nous organisent, on donne alors l’image de ce qu’on sera lorsque nous prendrons le pouvoir. Soit, on choisit la médiocrité, celle ou chacun fait ce qu’il veut, sans organisation, et dans le cafouillage total, au risque de brouiller le message qu’on veut faire passer.
C’est tout cet amateurisme et ce manque de rigueur envers nous même et envers nos adversaires qui a conduit à ce qu’on a vécu en 2011. Réfléchir, planifier et coordonner avant d’agir. Non le contraire. Ressaisissons nous!
Mohamed Radwan
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