Lu pour vous
Quelques heures seulement après l’ouverture du procès civil de Guéï Robert, Affi N’Guessan Pascal a été l’une des premières personnes extérieures à être entendu par le tribunal militaire. Cependant, il nous a été rapporté que ce dernier aurait trahi une nouvelle fois le Président Laurent Gbagbo devant la justice.
Avant de répondre aux questions du procureur, Pascal Affi N’Guessan a d’abord nié sa participation à l’assassinat du défunt général, tout comme au complot qui l’avait précédé.
Lorsque le juge d’instruction lui a posé la question de savoir pourquoi il avait lu un communiqué à la télévision afin d’annoncer la mort du général Guéï Robert. Le procureur a aussi demander les raisons pour lesquelles il a pu affirmer à l’époque que Guéï Robert avait été abattu par les forces de défense et de sécurité alors il se rendait sur le plateau de la télévision pour faire une déclaration suite au déclenchement de la crise de septembre 2002.
A ces questions, Affi N’Guessan aurait répondu que: «Ceux qui dirigeaient les opérations militaires sur le terrain m’ont dit que l’ordre de tuer Guéï Robert était venu directement d’en haut. Moi je n’ai fait que lire le communiqué».
A première vue et pour le profane, cette affirmation pourrait être innocente mais il ne faut pas beaucoup pour comprendre que le président contesté du FPI accusait subtilement Laurent Gbagbo, alors président de l’époque. Cette déclaration si elle venait à être confirmée signifierait que ce serait Laurent Gbagbo qui aurait donné l’ordre depuis l’Italie pour assassiner Guéï Robert parce qu’il s’y trouvait au moment des faits.
Il convient de relevé ce point parce qu’effectivement, étant le Premier Ministre de l’époque, Affi N’Guessan n’avait que pour hiérarchie, Laurent Gbagbo.
Lavane M.
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