Elections générales – Pendant que l’opposition réclame son départ
C’est le lundi 1er juin prochain que le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko procédera officiellement au lancement de la révision de la liste électorale à Yamoussoukro. Avant cette échéance, il procède depuis ce matin à des échanges avec les couches sociales. Il veut à travers ces échanges recueillir des observations qui devraient être prises en compte dans l’opération qui démarre la semaine prochaine et qui va durer au plus un mois (du 1er au 30 juin). Ce mardi 26 mai 2015, il a reçu les partis et groupements politiques. Mercredi, c’est au tour des chefs coutumiers, guides religieux et les organisations professionnelles de la presse. Ces rencontres d’échange prennent fin vendredi à Yamoussoukro avec le corps préfectoral avant le lancement proprement dit de l’opération dans la capitale politique. Youssouf Bakayoko déroule ainsi son chronogramme qui conduira la CEI à l’organisation du scrutin présidentiel en octobre 2015.
Sa présence à la tête de l’institution reste cependant contestée, notamment par la Coalition nationale pour le changement (CNC), dernière-née des coalitions politiques. La CNC veut que la CEI soit dirigée par la société civile et que soit mis fin aux mandats des représentants du pouvoir et de l’administration. C’est le gage, selon cette coalition, d’un organe crédible. Alassane Ouattara a en filigrane donné sa réponse à cette préoccupation à Odienné au cours d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite dans cette localité du pays. Il a invité les partis et candidats à se préparer pour présenter des programmes aux électeurs. Une autre façon de dire que le débat sur la CEI est clos.
SD à Abidjan
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